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Titre du CD Bonnet. Œuvres Complètes. Volume 3
Interprète(s) Frédéric Ledroit (FR) &
Arnaud Vabois, ténor (16),
Frédéric Goncalbes, baryton (18)
Maîtrise Saint-Louis de Gonzague, dir. Rémi Gousseau (13-18)
Éditeur Skarbo
Numéro d'édition 2038
Site de l'éditeur http://www.skarbo.fr
Format audio DDD
Date d'enregistrement II 2002 (1-12), V 2003 (13-18 )
Minutage total 76:48
Date de réception au M'O 15/03/2010
Livret 24 pages (F, D, GB); pas de photo de l'instrument, composition, pas de registrations
Orgue(s) et/ou instrument(s) Angoulême (FR), Cathédrale Saint-Pierre
Antony (FR), Chapelle du Collège Sainte-Marie
Compositeur(s) Joseph Bonnet
Descriptif orgue(s) A (1-12) Angoulême, FR, Cathédrale Saint-Pierre
Beuchet (FR) 1965. III/55
B (13-18) Antony, FR, Chapelle du Collège Sainte-Marie
Delangue (FR) 1994. III/42
Accord orgue(s)A 444, B 4XX dans l'échelle de La Rasette razette
ProgrammeJoseph Bonnet
1. Poème tchèque op. 10/12
2. Méditation op. 10/3
3. In Memoriam Titanic op. 10/1
4. Moment musical op. 10/4
5. Ariel op. 10/2
6. Consolation op. 10/5
7. Berceuse op. 10/6
8. Magnificat - Six versets en forme de variations op. 10/7
9. Paysage op. 10/9
10. Versets op. 10/11
11. Angélus du soir op. 10/10
12. Chaconne op. 10/8
13. O salutaris op. 6/3
14. Ave Maria op. 6/2
15. Pie Jesu op. 8/2
16. Pater noster op. 8/1
17. Ave Maria op. 2
18. Agnus Dei op. 6/1

CommentaireVoici le troisième et dernier CD de cette intégrale (voyez le commentaire des deux premiers sous les références CD_4183 et CD_4184). La prise de son a-t-elle changé d'un enregistrement à l'autre? Cette fois, on est gêné par le bruit de fond excessif dans la partie réalisée à Angoulême. C'est bien dommage, car outre le fait que l'orgue est ici enfin bien accordé, Frédéric Ledroit y est beaucoup plus convaincant que dans les premiers CD's. Sans doute est-ce un peu le fait de l'opus 10, moins marqué par l'influence de Guilmant et de Vierne, plus original et faisant moins appel à la virtuosité.
On retiendra, dans ces douze pièces, surtout la première, dédiée à la ville de Prague et composée pour l'inauguration de l'orgue de la salle Smetana en 1912, ainsi que In Memoriam Titanic, poignante élégie jouée ici avec toute l'émotion requise. Ces deux pièces sont exceptionnellement longues et l'on observe pour le Magnificat et les Interludes au contraire, une brièveté extrême.
Je n'ai pas compris l'affirmation du livret: «Les pièces vocales et chorales ne représentent qu'une toute petite partie du catalogue de Bonnet». En effet, il ne manque dans la liste de la brochure publiée par la FFAO (B_0799) que la troisième pièce de l'opus 6. Ces pièces vocales, généralement plus limpides, plus simples que la musique d'orgue, sont bien rendues par la Maîtrise Saint-Louis de Gonzague. J'ai en particulier apprécié le Pie Jesu qui n'est pas sans rappeler l'inspiration de certaines belles pages de Duruflé, avec des harmonies un peu plus simples. Par contre, la prestation du ténor Arnaud Vabois me paraît chantée trop fort et très mesuré. La présence exagérée de son collègue baryton, Frédéric Goncalves, donne à penser que cela est peut être la volonté du preneur de son.
Quelques mots sur le programme: je n'arrive pas à comprendre pourquoi l'on a, dans chacun des trois CD's, perturbé l'ordre des pièces de chacun des recueils de douze pièces, plaçant en premier lieu la sixième pièce de l'opus 5, et pour les opus 7 et 10, chaque fois la dernière... En outre, tant qu'à faire un enregistrement intégral, y compris les pièces pour voix et orgue, n'aurait-il pas été sensible (avoir du sens, avoir de la sensibilité) de présenter l'ensemble dans l'ordre chronologique? En prenant pour base les minutages de ces enregistrements, évitant ainsi ce «ghetto vocal», on aurait obtenu un CD 1 de 74:35 avec les opus 1, 2, 3 et 5, un CD 2 de 59:27 avec les opus 6, 7 et 8, et un CD 3 de 62:59 avec les opus 9 et 10. À croire que le compositeur y avait pensé...
Quels que soient les défauts et les qualités de ces trois CD's, on doit être reconnaissant à l'interprète et à l'éditeur d'avoir réparé l'incompréhensible carence du Guide de la Musique d'orgue de Fayard, dans lequel François Sabatier, dont la plume est souvent plus prolixe, et aime à défendre les organistes tricolores, n'avait consacré à Bonnet qu'une seule page.
Date du commentaire06/04/2010
  
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