Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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CD_2025 ( |
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| Titre du CD | Albert Schweitzer. Franck, Mendelssohn | |
| Interprète(s) | Albert Schweitzer (FR) | |
| Éditeur | Archipel |
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| Numéro d'édition | 0224 | |
| Site de l'éditeur | deest | |
| Format audio | ADD | |
| Date d'enregistrement | X 1951, IX 1952 | |
| Minutage total | [70:48] | |
| Date de réception au M'O | 25/10/2006 | |
| Livret | 8 pages (D, GB), pas de composition, pas de registrations | |
| Orgue(s) et/ou instrument(s) | Gunsbach (FR), Église paroissiale | |
| Compositeur(s) | César Franck, Felix Mendelssohn | |
| Descriptif orgue(s) | Gunsbach, FR, Église paroissiale Haerpfer (FR) 1931. II/22 | |
| Accord orgue(s) | 324 dans l'échelle de La Rasette  | |
| Programme | 1. César Franck: Choral I 2. César Franck: Choral II 3. César Franck: Choral III 4-6. Felix Mendelssohn-Bartholdy: Sonata N°6 | |
| Commentaire | Une page vierge du livret aurait pu être mise à profit pour nous parler de l'orgue: en 1951, derrière le buffet original de Valentin Rinkenbach (1827) se trouvait depuis vingt ans un instrument pneumatique de Haerpfer, conçu par Schweitzer et harmonisé par le jeune Alfred Kern. Cet orgue fut à nouveau modifié, en 1961, par Alfred Kern, toujours sur les indications du docteur Schweitzer; il contient des jeux offerts à Schweitzer par plusieurs facteurs d'orgues européens (Ott, Flentrop, Ackerman & Lund et Andreas). L'orgue (II/22) sur lequel ont été enregistrées ces plages comptait trois jeux de 16 pieds, treize de 8 pieds (dont Trompette et Hautbois), Octave 4 et 2 et Cornet au Grand-orgue, Rohrflöte et Mixtur au second clavier. Inutile de dire que son esthétique convient mieux aux œuvres enregistrées ici qu'aux pièces de Bach, comme la Toccata, Adagio et Fugue du disque de 1935-37 (CD Membran 221542, M'O 89-90/08, voyez CD_3460). Le premier Choral est certes joué lentement, mais il s'en dégage une certaine musicalité qu'on ne retrouve hélas pas dans le deuxième, dont les accords répétés sont répétés avec une lenteur désespérante. Comme le troisième Choral est joué avec plus d'assurance (quoique toujours fort lent, mais, en tout cas dans la cantilène médiane, ce n'est pas forcément un défaut), on en déduit qu'il faut lire littéralement la phrase que Schweitzer écrit à la Reine Élizabeth de Belgique (je traduis de l'allemand:) «j'ai étudié le deuxième Choral de Franck pour Columbia, et mon émotion est toujours renouvelée par la profondeur de cette musique». Dans Mendelssohn, c'est la même lenteur qui marque le jeu du bon docteur. Il n'est guère possible de chanter à ce tempo prudent! Cet enregistrement est réalisé dans de meilleures conditions techniques que ceux des années trente: les possibilités de montage viennent maintenant faciliter le travail (mais certains d'entre eux sont fort audibles: dans ce domaine aussi, on a fait pas mal de progrès depuis cette époque!). Mais, sans doute habitué à une certaine tolérance résultant de l'ancienne façon de travailler, Schweitzer n'est pas allergique aux fausses notes. Dans le domaine du livre, on appelle incunables les ouvrages publiés avant 1500, et ils ont, faut-il le dire, une très grande valeur. La valeur d'un incunable discographique (avant 1935-37...) est toute relative! | |
| Date du commentaire | 23/01/2010 | |
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