Détail d'une partition de la partithèque du M'O+
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Titre | Choralvorspiele op. 57, Vol. I | |
Compositeur | Hoyer, Karl | |
Opus | 57 | |
Année de composition | 1934-36 | |
Éditeur(s) scientifique(s) | Martin Weyer | |
Éditeur | Bärenreiter | |
Numéro d'édition | BA 9216 | |
Année de l'édition | 2007 | |
ISMN | M-006-53425-8 | |
Site de l'éditeur | http://www.baerenreiter.com | |
Nombre de pages | VIII + 48 dont 44 de musique | |
Date de réception au M'O | 03/04/2007 | |
Commentaire | Le premier des quatre volumes de cette série consacrée à l'édition des chorals de l'opus 57 nous permettra de présenter la biographie du compositeur dont la dernière édition de MGG, «la» référence en langue allemande (Die Musik in Geschichte und Gegenwart), ignore l'existence... jusqu'à la publication du supplément de 2008, quand Jörg Strodthoff lui consacre une page. Ce Strodthoff est l'éditeur d'une des très rares éditions modernes de Hoyer avant les présents volumes, Ausgewählte Orgelwerke publié en 1998 par Breitkopf, dont le compte-rendu du M'O 62/56 est reproduit sous la référence P_0068. Karl Hoyer (Weissenfels 1891 - Leipzig 1936) s'inscrit dans l'histoire de l'orgue allemand entre les derniers représentants du Romantisme et la nouvelle école que certains affublent de l'étiquette «Moderne». Pour le situer entre deux noms, l'éditeur le place entre Max Reger (qui l'eut pour élève et disait de lui qu'il était «ganz enorm» doué pour la composition) et Johann Nepomuk David. Hoyer fut étudiant au Conservatoire de Leipzig de 1907 à 1911 et travailla également avec Karl Straube qui le voit comme «un organiste de premier rang». Sa carrière d'organiste tient en trois lieux: Cathédrale de Reval (chacun est censé savoir que ceci est le nom allemand de Tallinn, capitale de l'Estonie), de 1911 à 1912, Jakobikirche de Chemnitz, à l'intervention de Karl Straube, de 1912 à 1926, et Nikolaikirche de Leipzig, de 1926 à sa mort, dix ans plus tard. À la fin de sa vie, Karl Hoyer est professeur d'orgue à l'Institut de musique d'église de Leipzig. Les illustrations des volumes 1, 2 et 3 sont trois portraits du compositeur, dont un à l'orgue de la Nikolaikirche de Leipzig, et un autre à la Stadtkirche St. Jacobi de Chemnitz. L'orgue de la Nikolaikirche est un instrument célèbre: construit par Ladegast entre 1858 et 1862 (c'est sur un autre Ladegast, celui de la Marienkirche de Weissenfels que l'enfant Hoyer avait fait ses premiers pas à l'orgue), il est élargi à 93 registres et pneumatisé par Wilhelm Sauer en 1903 et, sous l'impulsion de Hoyer, douze de ses registres sont modifiés en 1931 (d'après l'introduction de Martin Weyer) ou en 1934 (d'après Die Nikolaikirche zu Leipzig und ihre Orgel, 2004, qui qualifie cette modification de «néo-baroque»). Chaque volume de cette édition de l'opus 57 comprend sur une page entière la composition de l'instrument en 1931. Dommage que les jeux de la Pédale ne soient pas disposés sur une cinquième colonne, à droite des claviers, et surtout que l'on ait oublié deux jeux: l'Oktave 2 du premier clavier et la Septime du deuxième clavier, et aussi étrange que le Schalmei du troisième clavier soit mentionné deux fois... L'illustration du quatrième fascicule est une reproduction de la gravure parue dans Die Gartenlaube de 1863. En tant qu'interprète, Karl Hoyer jouit d'une réelle célébrité. Outre le fait qu'on le considérait sans égal pour l'interprétation des grandes œuvres de Reger et de Karg-Elert, ses programmes de concerts comprenaient, ce qui n'était pas fréquent dans l'Allemagne des années 20 et 30, de nombreuses compositions d'organistes français, comme Guilmant, Vierne, Widor et «les jeunes» Dupré, Messiaen. Voyez la suite de la présentation de ces quatre volumes sous les références P_0017, 3591 et 3656. | |
Date du commentaire | 21/02/2010 | |
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