Détail d'une partition de la partithèque du M'O+

VideListe

P_0055 ()

149 / 529

Navigation sur l'ensemble de la table « Partitions »
Pas de recherche effectuée
Titre Konzert-Transkriptionen
Compositeur Vivaldi, Antonio
Opus
Année de composition
Éditeur(s) scientifique(s) Francesco Tasini
Éditeur Butz
Numéro d'édition 1955
Année de l'édition 2006
ISMN deest
Site de l'éditeur http://www.butz-verlag.de
Nombre de pages 64 dont 59 de musique
Date de réception au M'O 30/03/2006
CommentaireLe transcripteur (un compatriote de Vivaldi…) déclare avoir eu pour intention, sur le modèle des transcriptions pour clavecin et pour orgue réalisées par Johann Sebastian Bach, d'offrir aux organistes la possibilité de jouer quelques-unes des pages «les plus célèbres» de Vivaldi. Le signataire de ces lignes a eu le sentiment d'accomplir sa bonne action journalière en déchiffrant pour ses lecteurs ces soixante pages d'une musique qui n'ajoute vraiment rien à la gloire du prêtre roux. Je me suis même pris à évoquer la méchante boutade de Stravinsky, affirmant que le vénitien avait répété cinq cents fois le même concerto. En particulier dans le concerto en do majeur extrait de Il cimento dell'Armonia e dell'Inventione, on ne compte pas les progressions, rosalies et autres marches d'harmonies montant quelques degrés, puis les redescendant pour conduire l'auditeur de nulle part à n'importe où, et retour…

Ce qui ressort le plus, à la lecture de ces deux concertos et trois mouvements, c'est le génie de Bach (et joignons lui son cousin, Johann Gottfried Walther avec qui, à Weimar, il faisait des joutes de transcriptions musicales), en particulier dans le choix des sujets de ses transcriptions. N'ayant pas eu sous la main les partitions originales pour mesurer l'étendue de ses interventions, nous ferons crédit à Francesco Tasini pour ce qui est de la technique de transcription. Tout en demandant si l'un des objectifs du transcripteur ne devrait pas être de respecter la technique de l'époque, et de se limiter somme toute aux possibilités d'un organiste du XVIIIe siècle. À la lecture de certains passages, j'ai en effet trouvé cela souvent malaisé, voire très difficile à jouer. Puis, découvrant l'enregistrement réalisé par le transcripteur, j'ai compris qu'il suffit de jouer fort en dessous des tempi de l'époque (et en particulier de ceux d'un orchestre à cordes constitué de virtuoses de l'archet) et que l'on peut, avant d'aborder une difficulté, respirer un bon coup et un peu plus retenir le tempo, quitte à le reprendre quelques mesures plus tard!

Avis aux amateurs: si vous ne trouvez pas votre bonheur dans les transcriptions de Bach et de Walther, choisissez un concerto de Vivaldi qui vous plaît, achetez-en la partition d'orchestre, et aussi du papier à musique. Au terme d'un exercice fort amusant, vous pourrez jouer «votre» concerto de Vivaldi!

Date du commentaire08/01/2010
  
  Liste Retour à la liste des partitions