Détail d'une partition de la partithèque du M'O+
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| Titre | Neue Ausgabe sämtlicher Orgel- und Clavierwerke. II | |
| Compositeur | Vincent Lübeck | |
| Opus |
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| Année de composition | ||
| Éditeur(s) scientifique(s) | Siegbert Rampe | |
| Éditeur | Bärenreiter | |
| Numéro d'édition | BA 8450 | |
| Année de l'édition | 2004 | |
| ISMN | M-006-52604-8 | |
| Site de l'éditeur | http://www.baerenreiter.com | |
| Nombre de pages | XXX + 90 (77) | |
| Date de réception au M'O | 20/10/2004 | |
| Commentaire | La plus ancienne édition de Lübeck que je possède (par Max Seiffert, sans date) donne quatre préludes et fugues; celle de Hermann Keller, en 1941, y ajoute deux préludes et fugues et deux chorals; en 1973, Klaus Beckmann y ajoute un septième diptyque. Enfin, vous avez lu dans M'O 68/58 le compte rendu d'une ajoute de deux pièces libres, trouvées dans un manuscrit suédois, par Pieter Dirksen. Dans ces conditions, une nouvelle édition était-elle bien nécessaire? Un simple coup d'œil à la table des matières de ces deux volumes apporte une première réponse: voici huit Praeludia (un nouveau, donc), deux grands chorals (dont un fragment), deux chaconnes, une suite, 45 petites pièces, qui font souvent penser à ce que Bach écrivit pour Anna Magdalena, et trois douzaines de petits chorals anonymes dont l'attribution à Lübeck (père ou fils) n'est pas probable, mais qui proviennent de leur entourage. La lecture des deux textes d'introduction est extrêmement enrichissante et l'anecdote suivante amusera même les non-musicologues: une des sources nouvellement exploitées est poétiquement nommée «S. M. G. 1691». Ces lettres et chiffres sont sans doute les initiales du propriétaire original du volume, mais un des derniers musicologues à l'avoir étudié y avait vu lu une cote d'une bibliothèque de Hambourg, où les spécialistes cherchèrent ensuite en vain ce manuscrit. D'autant plus qu'il avait, comme tant d'autres dans les années 40, été évacué, d'abord en Saxe, puis après la guerre en URSS. Ce n'est qu'au début de notre millénaire que, sous la cote ND VI 25, il revint d'Arménie pour reposer, enfin, à la bibliothèque de Hambourg! On trouvera ici un bon nombre de fac-similés de sources diverses (tablatures, musique manuscrite et même éditée: Lübeck fit publier en 1728 sa propre Clavier Uebung, une des rarissimes musiques d'orgue imprimée en Allemagne à l'époque), la composition de quatre orgues proches de Lübeck et même dans le tome II, d'intéressantes corrections à apporter au premier volume. Un seul petit regret: pourquoi n'avoir pas publié en annexe le catalogue des œuvres de Lübeck dont il est largement fait usage, et qui ne se trouve que dans la récente et confidentielle thèse de doctorat de Wolfram Syré. Peut-être y aurions-nous trouvé la raison de l'absence inexpliquée du LübWV 14? [M'O 80-81/112] | |
| Date du commentaire | 19/07/2011 | |
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