Détail d'une partition de la partithèque du M'O+

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P_3705 ()

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Titre Neue Ausgabe sämtlicher Werke. VI.2
Compositeur Johann Jacob Froberger
Opus
Année de composition
Éditeur(s) scientifique(s) Siegbert Rampe
Éditeur Bärenreiter
Numéro d'édition BA 9269
Année de l'édition 2010
ISMN 979-0-006-54077-8
Site de l'éditeur http://www.baerenreiter.com
Nombre de pages x + 53-126 (54)
Date de réception au M'O 22/12/2010
CommentaireSi ce n'est déjà fait, lisez d'abord le début du commentaire sous la référence P_3704.
Dans son introduction, Siegbert Rampe décrit la méthode éditoriale qu'il a développée afin de tenir compte de la multiplicité des sources de la musique de Froberger. Nous sommes d'avis diamétralement opposés, car je pense que le travail de l'éditeur consiste à préparer pour l'interprète (et NON pour le musicologue), le texte le plus clair possible, afin de lui donner non seulement le confort mais encore le plaisir de jouer la musique qui lui est transmise. La multiplicité des sources n'y change rien: l'interprète doit, avant de jouer, faire ses choix, et par conséquent éliminer les versions non retenues. Dans cette partition, où l'on a voulu à tout prix donner toutes les variantes possibles, soit en notes avec appel dans le texte, soit sur des petites portées de répliques, l'œil du musicien doit slalomer entre les diverses possibilités offertes et évidemment, après avoir travaillé une pièce, il sera amené à biffer les solutions non retenues, pour ne jouer que ce qu'il a choisi. Il serait si simple (mais apparemment moins savant) de dresser avant ou à la suite de chaque pièce (plutôt qu'en fin de volume) le tableau de toutes les variantes dont la lecture serait facultative, en dégageant le texte musical, qui de la sorte deviendrait agréable à lire!
Je n'ai pas compris pourquoi on fait figurer sous les pièces qui en sont dotées (I/pp. 37, 43 et 53), le texte parfois long du programme de la musique, dans un caractère au corps minuscule. D'autant que ce même texte est reproduit, en un caractère sensiblement plus lisible, dans le commentaire critique, en pages 59-60. Difficile aussi de comprendre pourquoi seul le dernier de ces textes fait l'objet d'une traduction anglaise dans l'introduction (p. XX).
Le lecteur appréciera treize pages de facsimilés, y compris celui d'une page de la chronique de Kortkamp, question de bien enfoncer le clou dans la démonstration de l'erreur de Peter Wollny, qui attribue à ce dernier la copie du ms SA 4450. Par contre celui qui est sensible au détail regrettera le vilain T surmonté d'un O utilisé pour reproduire plutôt mal que bien le signe utilisé dans le manuscrit pour indiquer la fin des passages des toccatas qui «se jouent à discrétion». Dans le facsimilé du ms SA 4450, on avait trouvé une solution beaucoup plus élégante.
La page XXVIII de l'introduction du premier volume est la table («Contence» en anglais!) d'un manuscrit autographe de Froberger, vendu par Sotheby le 30 novembre 2006 à un acquéreur resté anonyme. Voilà de quoi faire un douzième (et pourquoi pas, en le divisant, un treizième) volume qui comprendrait six Fantaisies (FbWV 209-214), six Caprices (FbWV 520-525), cinq Partitas (FbWV 615, 618, 619, 620, 657), une Méditation (FbWV 658) et deux Tombeaux (FbWV 633 et 659), toutes inédites, à l'exception des FbWV 615 à 620 et 633.
On attend maintenant les deux moitiés du volume V, consacré aux Toccatas et pièces contrapuntiques transmises en copies, et le volume VII qui comprendra le catalogue FbWV fort attendu. Espérons qu'il supprimera la confusion entraînée par le présent volume!

Date du commentaire13/01/2011
  
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