Détail d'une partition de la partithèque du M'O+
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Titre | Canto ad pacem | |
Compositeur | Vasks, Peteris | |
Opus | ||
Année de composition | 1984 | |
Éditeur(s) scientifique(s) | ||
Éditeur | Schott | |
Numéro d'édition | ED 8048 | |
Année de l'édition | 2009 | |
ISMN | 9789-0-001-08285-3 | |
Site de l'éditeur | http://www.schott-music.com | |
Nombre de pages | 24 dont 17 de musique | |
Date de réception au M'O | 12/02/2010 | |
Commentaire | Comme ne le dit pas la partition, Peteris Vasks, né en 1946 est un compositeur letton. Contrebassiste de formation, il écrit depuis 1973 et son catalogue est riche d'environ quatre-vingts compositions. Ce que nous dit le texte de présentation trilingue (D, GB, F): ceci est la première des cinq œuvres pour orgue du compositeur (1984). «cantus ad pacem a été écrite à la même période que Vestijums (1982) et Musica dolorosa (1983). Devenues célèbres, ces compositions pour orchestre issues de la première période d'écriture de Vasks présentent de manière captivante la confrontation du monde idéal et du monde réel. Dans Cantus ad pacem tout comme dans Vestijums ou dans Lauda (1986) on entend des éléments motiviques apparentés ainsi que leur contraste de forme dramatique. Les voix d'oiseaux tant aimées par Vasks et les chants hymniques sont également perceptibles à l'orgue de manière vivante: ils sont toutefois plus calmes et plus lointains. Quant aux concentrations d'accords menaçants, qui annoncent la catastrophe générale, elles perdent un peu de leur frayeur.» Le côté nébuleux du texte original a proablement été bien rendu, et est sans doute même amplifié par la traduction. Ne possédant malheureusement pas le CD Wergo 67122 sur lequel semble-t-il la pièce est enregistrée, j'ai fait une lecture de cette partition, longue de 18 minutes, et vous livre mes observations: on peut comprendre que cette suite de passages minimalistes soit séduisante: les effets sont bien trouvés, et leur relative simplicité les rend d'accès aisé, tant pour l'instrumentiste que pour l'auditeur. Les trois premières pages sont une succession d'accords larges ayant presque tous la caractéristique de contenir une seconde (ou éventuellement une neuvième). Ce qui rend l'apparition d'un accord parfait ici où là particulièrement efficace. Trois pages de chants d'oiseaux (où l'on constate dès le premières roulades la différence qu'il y a entre un ornithologue écrivant de la musique et un musicien imitant des oiseaux: n'est pas Messiaen qui veut!) débouchent sur un mini-Coulées de Ligeti. S'en suit une fugue sur un thème qui sonne comme une série dodécaphonique, mais ne l'est pas. Retour aux oiseaux et à la mini-Coulées. Les cinq dernières pages, très, très fortes (je parle de nuances), sur fond d'accords rythmés répétissimés, évoquent (je l'ai compris en lisant le commentaire) la catastrophe générale. Je demande le CD Wergo à l'éditeur, et vous reparlerai de cette composition dès que je l'aurai reçu. | |
Date du commentaire | 15/02/2010 | |
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