Détail d'une partition de la partithèque du M'O+
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Titre | Choralvorspiele op. 57, Vol. III | |
Compositeur | Hoyer, Karl | |
Opus | 57 | |
Année de composition | 1934-36 | |
Éditeur(s) scientifique(s) | Martin Weyer | |
Éditeur | Bärenreiter | |
Numéro d'édition | BA 9218 | |
Année de l'édition | 2009 | |
ISMN | 979-0-006-53432-6 | |
Site de l'éditeur | http://www.baerenreiter.com | |
Nombre de pages | VIII + 60 dont 54 de musique | |
Date de réception au M'O | 22/01/2009 | |
Commentaire | Le compositeur (P_3530) et son œuvre (P_0017) vous ont déjà été présentés. Voici maintenant quelques mots sur son opus 57, avant de parler (P_3656) de la présente édition en quatre volumes par Bärenreiter. Publiés entre 1934 et 1936 par Fr. Portius à Leipzig, ces quatre livres de chorals (la distribution entre les volumes a été respectée) étaient devenus inaccessibles, si ce n'est en bibliothèque ou, avec de la chance, en antiquariat. Étrangement, Bärenreiter n'avait pas inclus un seul choral de Hoyer dans les six volumes de son anthologie Choralvorspiele zum Evangelischen Gesangbuch, alors qu'on en trouve six dans les deux tomes de Hier preisen auf der Erd et sept dans les quatre volumes de In Ewigkeit dich loben chez Breitkopf... Le premier volume est organisé suivant l'année liturgique, tandis que les chorals des trois volumes suivants sont chaque fois classés dans l'ordre alphabétique de leur texte initial. Hoyer apprécie (et traite avec adresse) le canon, que l'on retrouve dans presque une pièce sur deux. Comme dans l'Orgelbüchlein de Bach, on trouve des chorals ornés, l'un ou l'autre Cantus firmus à la pédale, et d'autres traitements «classiques» du choral. On remarque également des formes particulières: Trio plus ou moins «alla JSB» avec Cantus firmus à la pédale (I/11, III/1, IV/12, 25) ou au ténor (II/20, IV/18), choral à trois voix, manualiter (II/4, 28, III/16, IV/1, 11, 17, 21), Gigue (II/25), Bicinium (II/7, 12, III/2, IV/8), Petite partita (III/3), Toccata (III/21) Au fil de mes lectures, j'ai particulièrement apprécié le tout premier, digne de Brahms, Gottes Sohn ist kommen (I/2), aimable pastorale entrecoupé par les phrases harmonisées de ce choral de la Nativité, les harmonies sombres de Herzliebster Jesu (I/8), Lob Gott getrost mit Singen (II/21) avec ses échos de la fin de phrases, Nun danket alle Gott (II/25), une gigue virtuose, avec sa pédale volubile, dont la figuration vient tout droit de la Fugue en sol majeur de Bach, Nun lob, mein Seel, en Herren (III/13) avec le choral à la main gauche, entre une double pédale et un accompagnement en tierces parallèles à la main droite, Was Gott tut, das ist wohlgetan, toccata, suivant le sous-titre, ou fantaisie? Es Kommt ein Schiff, geladen (IV/9) dont la pédale obstinée évoque joliment les flots sur lesquels vogue cette nef, et Herzlich tut mich erfreuen (IV/15), sur une unique pédale de ré. | |
Date du commentaire | 21/02/2010 | |
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