Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
|
CD_4286 () |
|
245 / 1024 |
Navigation sur l'ensemble de la discothèque, pas de recherche effectuée Les mentions soulignées indiquent les inédits dans les banques de données du M'O au moment de la rédaction |
|
Titre du CD | Giovanni Felice Sances. Dulcis Amor Iesu | |
Interprète(s) | Scherzi Musicali, dir. Nicolas Achten (Marc Meisel, orgue) | |
Éditeur | Ricercar | |
Numéro d'édition | 292 | |
Site de l'éditeur | http://www.ricercar.be | |
Format audio | [DDD] | |
Date d'enregistrement | 9-12 VI 2009 | |
Minutage total | 73:11 | |
Date de réception au M'O | 22/03/2010 | |
Livret | 40 pages + 4 pages de Digipack (F, GB, D); ceci n'est pas de l'orgue | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | «Orgue italien» Dominique Thomas | |
Compositeur(s) | Giovanni Felice Sances, Girolamo Kapsberger, Luigi Rossi, Michelangelo Rossi | |
Descriptif orgue(s) | Orgue «italien (Silberne Kapelle à Innsbruck)» de Dominique Thomas (BE) 2005 | |
Accord orgue(s) | Ceci n'est point de l'orgue… et n'est donc pas appréciable dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | pour orgue: 11. Michelangelo Rossi: Toccata settima | |
Commentaire | C'est pour une seule plage que ce CD figure dans le M'O+ qui se consacre, faut-il de temps en temps le rappeler? exclusivement à l'orgue. Giovanni Felice Sances, qui tient la vedette de ce fort beau programme n'est pas organiste, mais bien chanteur. Né vers 1600 à Rome, après de premières armes en Italie, il entre à la Chapelle impériale de Vienne en 1637, d'abord comme chanteur, puis, en 1649, avec le titre de vice-Kapellmeister, et devient Kapellmeister vingt ans plus tard. Mort en 1679, Sances laisse des airs, des chansons et quelques opéras, ainsi qu'un bon nombre de motets, messes et oratorios. Onze plages de ce CD sont consacrées à des motets à 1, 2, 3 & 4 voix, dont son œuvre la plus connue, le Stabat mater dont on comprend la renommée: c'est une œuvre magnifique, dont l'émotion culmine dans une poignante passacaille chromatique. Les instruments de l'accompagnement et du continuo sont nombreux et permettent de varier la couleur de l'instrumentarium en fonction du texte: harpe triple, lirone, dessus et basse de viole, théorbe, archiluth, orgue, clavecin cordé en boyau, cornet à bouquin, cornet muet, deux violons et alto. Trois intermèdes instrumentaux rythment ce récital qui s'écoute de bout en bout avec délectation. Une Toccata de Kapsberger est jouée à la harpe, avec accompagnement de deux théorbes, lirone, orgue et basse de viole. Plus tard, on entend un Ritornello de Luigi Rossi par un véritable petit orchestre: deux harpes, violon, cornet muet, alto, basse de viole, théorbe, lirone et orgue. Enfin vient la plage 11 qui justifie la présence de ce CD dans le M'O+: la Toccata settima de Michelangelo Rossi est sans doute sa pièce la plus fréquemment jouée, à cause de ses audaces chromatiques inégalées. Nicolas Achten (qui dirige l'ensemble de l'enregistrement) au clavecin, Simon Linné au théorbe et un musicien anonyme sur un orgue «italien (Silberne Kapelle à Innsbruck)» de Dominique Thomas en donnent une version fort intéressante, le clavecin étant en certains moments bien choisis, soutenu par les tenues du positif, marquées sur le temps par des accords de théorbe. Du beau travail! | |
Date du commentaire | 07/04/2010 | |
Retour à la liste des disques | ||