Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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CD_3856 () |
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Titre du CD | Johann Sebastian Bach. Dritter Theil der Clavier Übung | |
Interprète(s) | Ludwig Lusser (AT) | |
Éditeur | Gramola | |
Numéro d'édition | 98854/55 (2 CD's) | |
Site de l'éditeur | http://www.gramola.at | |
Format audio | DDD | |
Date d'enregistrement | 21-23 VIII 2007 | |
Minutage total | 40:42 + 48:56 | |
Date de réception au M'O | 16/01/2010 | |
Livret | 24 pages (D, GB, F); photo(s) de l'instrument: 2, composition et registrations | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | St. Pölten, AT, Dom | |
Compositeur(s) | Johann Sebastian Bach | |
Descriptif orgue(s) | St. Pölten, AT, Dom Metzler (CH) 1973. III/38 | |
Accord orgue(s) | 555 dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | Johann Sebastian Bach CD 1 1-13. BWV 552/1, 669-680 CD 2 1-14. BWV 681-689, BWV 802-805, BWV 552/2 | |
Commentaire | L'orgue Metzler de Sankt-Pölten était, cela est bien vrai, un des plus beaux instruments récents d'Autriche. Mais, trente ans plus tard, l'est-il toujours? Les goûts ont changé, et l'écoute de cet orgue, aujourd'hui, laisse un rien à désirer: le manque de gravité, la clarté des mixtures et mutations ne répondent plus tout à fait à l'attente, surtout quand il s'agit de jouer les grande pièces de Bach, dont on sait qu'il fut tout au long de sa vie à la recherche de la gravité dans les orgues. Ces caractéristiques sonores se manifestent dès le Praeludium d'ouverture, pris dans un tempo rapide au point que les valeurs courtes de cette simili-ouverture à la française ont de la peine à se faire entendre. Pour répondre à la personnalité de l'orgue dont il est titulaire depuis 2006, Ludwig Lusser poursuit dans des tempi toujours très vifs. Cela se justifie dans quelques pièces, mais, pris à cette allure, les dix commandements (BWV 678) deviennent moins impératifs (ou impérieux, si vous préférez), et les chorals les plus expressifs perdent en intensité. Évidemment, dans cette esthétique, Jesus Christus unser Heyland (BWV 688) devient une brillante manifestation de virtuosité. La prise de son est claire comme l'orgue, ce qui donne une lecture tout à fait limpide des polyphonies les plus complexe (mais permet aussi d'entendre quelques tout petits accrocs que l'on aurait dû corriger); le jeu recherche lui aussi, par les articulations, une certaine vivacité, et même dans certains détachés, une légèreté aux limites de l'excès. Une version somme toute juvénile d'une ?uvre de maturité de Bach. Sans doute un récital comprenant les Préludes en sol majeur et ré majeur, l'une ou l'autre Sonate en Trio, quelques chorals moins denses et, pourquoi pas, les quatre Duetti (mais pourquoi agglutinés en un paquet engendrant une certaine monotonie?) aurait-il mieux convenu à l'instrument et aurait-il mieux servi l'interprète? | |
Date du commentaire | 16/01/2010 | |
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