Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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| Titre du CD | Girolamo Frescobaldi. Fiori Musicali | |
| Interprète(s) | Maurizio Croci (IT) & Ensemble Stirps Jesse | |
| Éditeur | Stradivarius |
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| Numéro d'édition | 33896 | |
| Site de l'éditeur | http://www.stradivarius.it | |
| Format audio | [DDD] | |
| Date d'enregistrement | 1+2 V 2009 | |
| Minutage total | 80:08 | |
| Date de réception au M'O | 22/06/2011 | |
| Livret | 24 pages + 4 pages de Digipack (I, GB, F); photo(s) de l'instrument: 5, composition, pas de registrations | |
| Orgue(s) et/ou instrument(s) | Berne, CH, Dreifaltigkeitskirche | |
| Compositeur(s) | Girolamo Frescobaldi | |
| Descriptif orgue(s) | Berne, CH, Dreifaltigkeitskirche Fratti (IT) 2008. I/14 | |
| Accord orgue(s) | 555 dans l'échelle de La Rasette  | |
| Programme | Girolamo Frescobaldi: Fiori Musicali 1-16. Messa della Domenica 17-32. Messa degli Apostoli 33-47. Messa della Madonna 48. Bergamasca 49. Capriccio sopra la Girolmeta | |
| Commentaire | Maurizio Croci n'est pas un inconnu des habitués du Magazine de l'Orgue: il a reçu un coup de chapeau en 2004 pour son Viaggio nelle Fiandre. Reportez-vous donc au commentaire du CD_3506, mis en ligne pour vous permettre d'y trouver la description des qualités de son jeu, que l'on retrouve intégralement ici, avec plaisir. Proche de l'Italie, dont elle n'est séparée que par quelques montagnes (ce qu'on peut dire de tous les pays qui l'entourent...), la Suisse compte au Tessin bon nombre d'instruments de facture italienne. Mais il se trouve aussi dans le pays quelques beaux exemplaires d'instruments très récents, construits sur les principes de la facture transalpine. L'orgue Ahrend de l'église abbatiale de Payerne était jusqu'ici un des plus beaux du genre. Il devra dorénavant compter avec l'instrument de la basilique de la Sainte-Trinité de Berne, qui possède en tribune un orgue construit en 1980 par Mathis, III/41. Sorti des ateliers de Marco Fratti à Modena, grandement inspiré par les instruments de l'école d'Antegnati, l'orgue italien inauguré en 2008 frappe dès l'entrée dans l'église l'œil par la riche sobriété des matériaux et la beauté du travail artisanal. Jusqu'à la tribune basse, placée du côté de l'Évangile, avec ses quatre lutrins ajourés, invitant chanteurs et instrumentistes à se joindre à l'orgue. Grâce à cet enregistrement, les amateurs pourront maintenant se rincer aussi l'oreille: la réussite est totale et toutes les sonorités de l'orgue italien, en particulier l'inimitable transparente et légère luminosité du ripieno se retrouvent dans leur variété, leur pureté et leur si efficace simplicité. Il n'aurait pas été inutile de donner les registrations, en profitant de la page du livret laissée vide, face au programme... Pour nous faire découvrir les beautés de l'instrument dont il est titulaire, Maurizio Croci a choisi «le» chef d'œuvre de la musique italienne. L'Ensemble Stirps Jesse assure sobrement les versets grégoriens alternés dans les Kyrie/Christe/Kyrie des trois messes. Parmi cette cinquantaine de plages, retenons particulièrement le bel élan imprimé à la Canzon dopo l'Epistola des Apôtres, dont la première partie est joué sur une régale particulièrement volubile. Dans le fameux Recercar con obligo di cantar la quinta pars senza toccarla de la Messa della Madonna, la voix du chanteur pourrait être pilus franche et se détacher un peu mieux des voix de l'orgue dont le Principal est pourtant plus velouté que tranchant. Bien que le CD soit fort chargé (80 minutes!), on aurait bien aimé avoir une plus grande pause entre la première et la deuxième messe, et encore plus entre la deuxième et la troisième, car leurs tonalités sont voisines d'un ton. C'est sans doute cette surcharge pondérale qui ne nous donne un Ite missa est chanté et suivi d'un court verset supplémentaire à l'orgue. Parlant de versets supplémentaires: on peut imaginer que c'est des versets inutilisés des Kyrie et Christe qu'il est question quand le livret indique que des «Plages supplémentaires» sont à télécharger sur le site de Maurizio Croci. J'y suis allé, j'ai vu, mais pas trouvé... | |
| Date du commentaire | 24/10/2011 | |
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