Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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CD_2011 () |
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Titre du CD | Lefébure-Wely. Organ Works, vol. 2 | |
Interprète(s) | Richard Lea (GB) | |
Éditeur | Priory | |
Numéro d'édition | 785 | |
Site de l'éditeur | http://www.priory.org.uk | |
Format audio | DDD | |
Date d'enregistrement | 1-2 II 2005 | |
Minutage total | 64:57 | |
Date de réception au M'O | 17/11/2006 | |
Livret | 12 pages (GB); photo(s) de l'instrument: 2, composition, pas de registrations | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | Liverpool (GB), Metropolitan Cathedral | |
Compositeur(s) | Louis James Alfred Lefébure-Wély | |
Descriptif orgue(s) | Liverpool, GB, Metropolitan Cathedral Walker & Sons (GB) 1966. V/88 | |
Accord orgue(s) | 424 dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | Louis James Alfred Lefébure-Wely L'Organiste Moderne n° 15-24: 1. Offertoire (C) 2. Pastorale pour servir d'un mariage ou procession (C) 3. Procession (adoro te) 4. Marche (Eb) 5. Morceau pouvant servir a une messe de mariage ou pendant une procession (F) 6. Sortie (g) 7. Sortie (Bb) 8. Prélude (D) 9. Verset (A) 10. Elévation ou Communion (E) 11. Offertoire (C), op. 35/3 | |
Commentaire | Reportez-vous au M'O 89_90/33 (retranscrit en ligne sous la référence CD_3465) pour le compte rendu du premier CD de cette série, dont le troisième est dans la file d'attente du M'O+ (CD_2012). Voici donc la suite (mais pas encore la fin) de L'Organiste Moderne. À côté de quelques pièces bien connues, on découvre ici pour la première fois plusieurs composition de ce musicien qui fut successivement le titulaire de Saint-Roch, La Madeleine, puis Saint-Sulpice, et recueillit à chacune de ces tribunes un succès bien parisien. L'écoute de ces partitions inconnues ne me fait pas entièrement partager le jugement sévère de Camille Saint-Saëns: «Lefébure-Wely qui fut un merveilleux improvisateur (je l'ai entendu, j'en puis parler) n'a laissé que des morceaux d'orgue insignifiants». Est-ce pour donner à ce CD (et au précédent et, on peut le craindre, au suivant) un petit air français? Les mixtures de l'instrument sont fort fausses, et les fonds et anches moins justes que ce à quoi nous sommes habitués en Grande-Bretagne. Puisque nous parlons de l'orgue, soulignons que, si tout grand instrument peut faire l'affaire, il est évident que l'orgue anglais n'est pas l'idéal absolu pour la musique parisienne du XIXe siècle, presque indissociablement liée à l'esthétique de Cavaillé-Coll. Il suffit d'entendre les quelques passages joués sur les anches à haute pression (dont la force et l'éclat auraient sans doute séduit Lefébure) pour mesurer ce qui sépare les deux esthétiques. Tout cela est joué avec beaucoup d'assurance par Richard Lea, qui a pris le parti de ne pas appuyer certains effets un peu facile, interprétant ce répertoire de telle sorte que l'abbé Lamazou, qui disait: «Cette langue chrétienne, M. Lefébure la parle admirablement», en aurait certainement dit tout autant de son jeu. | |
Date du commentaire | 06/02/2010 | |
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