Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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CD_4132 () |
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Titre du CD | Louis Vierne. Les Symphonies pour grand orgue, Vol. 2 | |
Interprète(s) | Daniel Roth (FR) | |
Éditeur | Aeolus | |
Numéro d'édition | 10551 | |
Site de l'éditeur | http://www.aeolus-music.com | |
Format audio | SACD | |
Date d'enregistrement | 10-12 IX 2009 | |
Minutage total | 66:32 | |
Date de réception au M'O | 03/03/2010 | |
Livret | 28 pages + 6 pages de Digipack (F, GB, D); photo(s) de l'instrument: 7, composition, pas de registrations | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | Pars (FR), Saint-Sulpice | |
Compositeur(s) | Louis Vierne | |
Descriptif orgue(s) | Paris, FR, St-Sulpice Cavaillé-Coll (FR) 1862/Mutin (FR) 1903/Renaud (FR) 1992. V/102 | |
Accord orgue(s) | 325 dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | Louis Vierne 1-5. Symphonie N°3 (f#) op. 28 6-10. Symphonie N°4 (g) op. 32 | |
Commentaire | Cet enregistrement sera hélas une nouvelle occasion de réclamer sur l'inexcusable désinvolture manifestée dans certaines productions qui nous donnent à entendre des instruments sensiblement désaccordés. C'est en France que l'on rencontre le plus souvent cette regrettable faiblesse, que l'on ne pardonnerait pas à orchestre, ou à aucun autre instrumentiste. Bien sûr, un orgue ne s'accorde pas comme un violon, voire une harpe, un clavecin ou un piano. Mais la nature même de ses sons, tenus sans faiblesse aussi longtemps qu'on garde la touche enfoncée, rend plus perceptible, et donc plus parasitaire, le moindre battement. On peut comprendre, sans toutefois excuser, que l'un ou l'autre artiste qui s'invite à faire un enregistrement sur orgue à l'étranger se trouve confronté à un orgue imparfaitement juste (encore qu'un vrai professionnel ne s'engage pas sans garanties à ce niveau...). Je ne comprends pas cet ami producteur à qui j'avais fait la remarque au sujet de l'un de ses enregistrements, et qui m'avait dit: «c'est un choix: dépenser une fortune pour l'accord de l'orgue, ou consacrer cet argent à plus de nouvelles productions!». Mais que le titulaire d'un orgue dont le caractère «historique» est indiscutable n'ait pas obtenu un accord des mixtures (ou n'ait pas fait correspondre la date de l'enregistrement avec l'entretien annuel présumé) dépasse mon entendement. On a accordé les anches de Saint-Sulpice, c'est évident. Mais les fonds ne sont pas parfaitement justes, et les aigus des mixtures sont inacceptables. Somme toute, accorder 29 rangs de mixtures ne peut pas représenter plus de deux jours, alors que l'on a évidemment pris la peine d'accorder les 26 jeux d'anches, ce qui doit pouvoir se faire en une bonne journée de travail. Que sont ces journées en face des mois de travail, des années de pratique qu'il a fallu à Daniel Roth pour maîtriser ainsi les Symphonies de Vierne, dont il nous donne une version musicalement parfaitement achevée (il avait déjà enregistré l'opus 28 sur l'orgue parisien des Quinze-Vingts, CD Motette 10491)? Il y a dans son jeu une aisance, un naturel qui devraient faire aimer cette musique même à ceux qui croient qu'elle ne leur plaît pas. Ajoutons, pour regretter encore plus la fausseté de l'instrument qui ne permette pas de donner à ce CD par ailleurs très beau la moindre distinction, que les photos illustrant le digipack et le livret sont excellentes. Aurait-on accepté de les publier si elles n'étaient pas nettes? | |
Date du commentaire | 22/03/2010 | |
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