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Titre du CD De profundis clamavi. German Sacred Cantatas
Interprète(s) Leo van Doeselaar (NL) & L'Armonia Sonora, dir. Mieneke van der Velden
Éditeur Ramée
Numéro d'édition 0604
Site de l'éditeur http://www.ramee.org
Format audio [DDD]
Date d'enregistrement VI 2006
Minutage total 66:22
Date de réception au M'O 07/11/2006
Livret 34 pages + 4 pages de Digipack (GB, D, F); ceci n'est pas de l'orgue
Orgue(s) et/ou instrument(s) Positif [?] Hans Elbertse 1995
Compositeur(s) Matthias Weckmann, Heinrich Ignaz Franz von Biber, Johann Christoph Bach, Nicolaus Bruhns, Johann Heinrich Schmelzer, Christian Geist, Benedictus Buns (a Sancto Josepho)
Descriptif orgue(s) Positif [?]Hans Elberste (DE) 1995
Accord orgue(s)Ceci n'est point de l'orgue… et n'est donc pas appréciable dans l'échelle de La Rasette razette
Programme1. Matthias Weckmann: Kommet her zu mir alle, die ihr mühselig und beladen seid
2. Heinrich Ignaz Franz Biber: Sonata I (Fidicium sacro-profanum)
3. Johann Christoph Bach: Lamento Wie bist du denn, o Gott, in Zorn auf mich znrbeannt
4. Nicolaus Bruhns: De profundis clamavi
5. Johann Heinrich Schmelzer: Lamento sopra la morte Ferdinandi III
6. Christian Geist: Es war aber an der Stätte da er gekreuziget ward/O Traurigkeit, o Herzeleid
7. Benedictus Buns (a Sancto Josepho): Domine ne in furore tuo

CommentaireToujours dans l'idée d'explorer les compositions des organistes non dédiées à leur instrument, voici un fort bel enregistrement de quelques cantates sacrées allemandes.
L'organiste de la Jakobikirche de Hambourg, Matthias Weckmann, a mis en musique quelques versets du chapitre XI de l'Évangile selon Matthieu: voici une remarquable transposition musicale du texte, imagée, expressive et parfaitement servie par la basse Peter Kooij. Après un interlude instrumental: une des Sonates de 1683 de Biber), il poursuit avec un Lamento de l'organiste municipal et claveciniste de la cour du Duc d'Eisenach, Johann Christoph (1642-1703) (pas son homonyme (1645-1693), frère jumeau d'Ambrosius, père de Johann Sebastian, mais bien fils de Heinrich Bach; il n'était donc pas l'oncle de JSB, mais son cousin). Ici aussi, la musique «colle» au texte, mais sans doute d'une façon plus littérale, s'attachant de préférence à illustrer quelques mots clefs, et donnant au violon un rôle soliste autant qu'au chanteur. La comparaison avec le même texte, mis en musique par Benedictus Buns est intéressante: ce dernier augmente encore l'admiration que nous portions à l'élaboration très expressive de Bach non Johann Sebastian.
Le CD tire son titre du Psaume 130 mis en musique vers 1690 par un autre très grand organiste, Nicolaus Bruhns: partition d'une insigne beauté, qui aurait aussi bien pu être signée par les plus grands Italiens... Le programme s'achève par nouvel interlude instrumental, signé par le probable maître de Biber, Johann Heinrich Schmelzer: un Lamento sur la mort de l'Empereur et compositeur Ferdinand III, une aria strophique de Johann Geist et la pièce déjà citée de Buns.
La distinction des interprètes, leur goût raffiné, leur maîtrise technique, leur expressivité naturelle, leur cohésion donnent à ces pages, aussi bien les plus remarquables que les moins abouties, une dimension exceptionnelle.
Date du commentaire28/02/2010
  
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