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V_4289 () |
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Titre de la vidéo | History of the Organ, Volume 2. From Sweelinck to Bach | |
Interprète(s) | Gustav Leonhardt (NL), Bernard Foccroulle (BE), Hans Heintze (DE) | |
Éditeur | Arthaus | |
Numéro d'édition | 102113 | |
Site de l'éditeur | http://arthaus-musik.com | |
Type de support | DVD5/NTSC | |
Format vidéo | 4:3 | |
Langues disponibles | GB, D, F | |
Sous-titres disponibles | E | |
Date d'enregistrement | 1997 | |
Minutage total | 55:00 | |
Date de réception au M'O | 08/03/2010 | |
Livret | 20 pages (GB, D, F); pas de photo de l'orgue, pas de composition, pas de registrations | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | Non spécifié dans le livret | |
Compositeur(s) | Jan Pieterszoon Sweelinck, Dieterich Buxtehude, Matthias Weckmann, Johann Sebastian Bach | |
Descriptif orgue(s) | Voyez le commentaire | |
Accord orgue(s) | Non évalué dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | Voyez le commentaire | |
Commentaire | Pour les trente secondes du générique de début, reportez vous au commentaire de V_4288: c'est rigoureusement le même, au titre près, qui est devenu: «From Sweelinck to Bach». Le premier plan nous montre le buffet remarquable de l'orgue de Norden, et l'on entend de la musique évidemment nordique mais on ne vous dit pas ce que c'est. Puis, on voit des mains pratiquant un toucher joliment perlé, et enfin c'est Bernard Foccroulle que l'on reconnaît et dont apparaît le nom en incrustation, amputé d'une «L» (nous avions déjà constaté la liberté que prend la réalisation avec les noms...). Quelques beaux plans de l'église, du buffet, d'un lustre, d'un vitrail et, alors que nous nous installions dans cette musique fort belle sans encore savoir de quoi il s'agit, on fond dans celle-ci et débute le commentaire, avec la musique en tapis et des images (toujours un peu floues) de différents buffets qu'on n'a même pas eu l'idée d'identifier par une légende. Foccroulle s'évanouit un peu plus tard, car la carte des Pays-Bas apparaît. Une belle rupture d'ambiance marque la répétition du mot Amsterdam répété par le narrateur, que je soupçonne être Gilles Cantagrel (j'ai choisi la langue française), qualifié du titre de «Series Editor» dans le livret, par ailleurs avare de bien des informations qu'on aurait aimer y trouver: on ne sait toujours pas ce que jouait Bernard Foccroulle! Petite balade sur les canaux d'Amsterdam et séquence d'orgue mécanique, avec impassibles statuettes frappant négligemment des clochettes. Et encore un fondu, pour nous entrainer dans la Nieuwe Kerk et y découvrir en silence le buffet magnifique de son orgue. Évocation rapide de Sweelinck et annonce de Engelche Fortuinne (en français dans le texte!). C'est Gustav Leonhardt qui est aux claviers. Il enchaîne, après un petit commentaire présentant Buxtehude, avec son Präludium en sol mineur, étonnamment joué pour les parties fortes, ainsi que toute la fugue finale, d'une vitalité très prenante, sur le grand plein-jeu de 16 pieds, avec doublure des basses à la pédale. Sans transition, on nous montre une photo (ils se répètent, donc moi aussi: elle est floue) de l'orgue d'Arnstadt, et le narrateur nous parle de Schnitger! Quelques photos plus loin, alors qu'on nous parle de Toccatas et de fantaisies nordiques, c'est l'image de l'orgue de la Nicolaikirche de Leipzig [Ladegast, 1862!] qui apparaît. Pour les réalisateurs, décidément, un orgue est un orgue est un orgue... Nouvelle carte, nouvelle rupture d'ambiance dans le commentaire, qui annonce que nous allons dans la petite ville de Norden sur des images où je crois reconnaître Lübeck. Décidément, on se f... de nous! Bernard Foccroulle présente l'orgue de Norden et, pédagogiquement, fait la démonstration des cinq plans sonores, puis des différents registres. Le réalisateur frappe encore, faisant un effet de boîte expressive qui se ferme, sur les dernières notes de l'exemple improvisé par Bernard Foccroulle pour faire entendre la Dulciane du Positif! Il joue ensuite le grandiose Magnificat secundi toni de Matthias Weckmann, puis Nun komm, der Heiden Heiland et la Toccata en ré mineur de Buxtehude. Retour du narrateur qui nous présente maintenant Jean-Sébastien Bach: faire son portrait en 1'40", sur 14 images (le nombre a-t-il été fixé consciemment?) sans légendes, voilà la gageure, tenue, pour nous conduire enfin à Cappel, où Hans Heintze est aux claviers: le choral Gelobet seist du, Jesu Christ qu'il joue est en fait le prélude au chant des fidèles aux voix très féminines et pas trop assurées. Après quoi, allez savoir pourquoi, l'organiste rejoue le même choral! Puis viennent Das alte Jahr vergangen ist et Herr Christ, der ein'ge Gottes Sohn de l'Orgelbüchlein, puis enfin le mouvement lent de la quatrième Sonate en trio. Même hiatus final entre la musique et le générique et même énervement du critique, pour terminer la vision de ce second film, dans lequel on entend deux grands maîtres et, hélas, un organiste allemand assez nerveux, (ses mains tremblantes sont loin d'être photogéniques!) pratiquant un style de jeu qu'il a appris il y a longtemps et qu'ont heureusement délaissé Leonhardt et Foccroulle, plus jeunes d'âge ou d'esprit. Ceci pour la musique. Quant au montage, il suffit d'admettre que la musique n'est pas importante, qu'il faut fondre toutes les entrées et sorties de texte, que la relation entre les images et le texte est secondaire, et que les plans de coupe peuvent n'avoir aucun rapport avec le discours, pour être satisfait. | |
Date du commentaire | 07/05/2010 | |
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