Détail d'une partition de la partithèque du M'O+
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Titre | Ausgewählte Orgelwerke | |
Compositeur | Pachelbel, Johann | |
Opus | ||
Année de composition | ||
Éditeur(s) scientifique(s) | Felix Friedrich | |
Éditeur | Schott | |
Numéro d'édition | ED 20572 | |
Année de l'édition | 2009 | |
ISMN | 979-0-001-15791-9 | |
Site de l'éditeur | http://www.schott-music.com | |
Nombre de pages | 36 dont 22 de musique | |
Date de réception au M'O | 12/02/2010 | |
Commentaire | La musique d'orgue de Johann Pachelbel est sans aucun doute un des chapitres de la littérature pour l'instrument qui demande une mise à jour de l'édition complète accessible aujourd'hui chez Bärenreiter, qui bénéficierait sans contexte d'être reconsidérée en fonction des progrès les plus récents de la musicologie. Des rumeurs circulent, qui annoncent un tel travail, mais le premier volume n'a pas encore été porté à la connaissance du M'O+. Dans ce contexte, la publication de trois des pièces les plus souvent jouées (le PraeludumPraeludium l'œil est dérangé par plusieurs «*)» (une astérisque seule n'aurait-elle pas suffi?), renvoyant à des notes en bas de page, elles-mêmes superflues, puisqu'elles renvoient simplement à l'appareil critique. Tout cela pour noter les différences avec une source secondaire partielle, ne contenant que 37 mesures, datée de 1860 environ et ne correspondant donc pas vraiment avec l'esthétique de Pachelbel. Sans doute aurait-il mieux valu, si toutefois on devait vraiment s'attarder à ce fragment tardif, en donner une transcription en annexe? Après la mesure 37, les astérisques et leurs parenthèses disparaissent. Mais cela ne veut pas dire que la référence à l'appareil critique ne se justifie plus: il faut s'y reporter pour prendre connaissance des interventions (la plupart du temps justifiées) de l'éditeur. Une comparaison avec l'édition de Matthaei révèle de nombreuses différences, dont certaines pourraient bien être meilleures, mais en l'absence d'une consultation de la source, nous ne prendrons pas parti. Les commentaires de Felix Friedrich concernant les chaconnes n'éclairent pas le lecteur curieux: le musicologue indique dans sa préface que la plupart des huit pièces de ce genre laissées par Pachelbel sont basées sur des motifs thématiques de quatre mesures. Dans ce cas n'aurait-il pas fallu expliquer pourquoi dans ces deux chaconnes, les premières huit mesures (soit deux unités thématiques) sont chacune dotée de signes de reprises? Et aussi nous donner au moins un essai d'explication du fait que la chaconne en ré porte dans la source une numérotation des variation (malheureusement non reprise dans la transcription) débutant sur le quatrième motif de la basse par le chiffre... 3, soit précisément au milieu de la deuxième variation de huit mesures, puisque l'éditeur a groupé les variations par groupes de huit mesures, chacun (sauf, étrangement à la mesure 105) séparé du suivant par des double barres de mesures. De sorte que, si l'on suit ce qu'on nous dit de la source, sans tenir compte des deux reprises initiales, ni des quatre mesures éditorielles 109 à 112, il y aurait 32 variations de 4 mesures, ce qui semble très raisonnable. Mais si l'on suit la transcription, en insérant la double barre logique à 105, il y aurait 17 groupes de huit mesures, ce qui l'est beaucoup moins... | |
Date du commentaire | 15/02/2010 | |
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