Détail d'une partition de la partithèque du M'O+
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| Titre | Sechs Konzerte nach Vivaldi | |
| Compositeur | Bach, Johann Sebastian (Antonio Vivaldi) | |
| Opus |
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| Année de composition | ||
| Éditeur(s) scientifique(s) | Elena Barschai | |
| Éditeur | Butz | |
| Numéro d'édition | 2510 | |
| Année de l'édition | 2012 | |
| ISMN | deest | |
| Site de l'éditeur | http://www.butz-verlag.de | |
| Nombre de pages | 98 (89) | |
| Date de réception au M'O | 10/11/2012 | |
| Commentaire | Tous les organistes connaissent les cinq concertos (BWV 592-596) transcrits pour orgue par Johann Sebastian Bach d'après Antonio Vivaldi et le prince Johann Ernst de Sachsen-Weimar. Il est bien vrai, comme le dit l'introduction de cette partition, qu'ils sont moins nombreux à connaître les seize concertos transcrits pour clavecin (ou pour orgue sans pédale) dont six sont de la main de Vivaldi. L'opération, ici, a consisté à transformer ces concertos, jouables sur un orgue sans pédalier, en pièces pour grand orgue. On pourrait résumer en disant que l'essentiel du travail a consisté à écrire sur une troisième portée les passages de la basse jouables à la pédale, ce qui, ici ou là, a permis un enrichissement de l'écriture par l'augmentation du nombre de voix. Le texte, basé sur les éditions Bärenreiter et Peters, ne revendique donc pas le qualificatif souvent usurpé de Urtext. Il me semble parfaitement correct. L'indication des passages en écho par la lettre «E» est-elle vraiment judicieuse? D'autant qu'elle n'est pas toujours placée au bon endroit (mesure 39, page 10) et que le signe indiquant la fin des passages concernés manque souvent de précision, l'écho ne se terminant généralement pas sur le même temps aux deux mains. La reliure à anneaux métalliques permet des tournes très aisées. Mais hélas, malgré la page 65 laissée vierge «aus wendetechnischen Gründen», on aurait pu réaliser une meilleure mise en page. Par exemple, dans le premier concerto, les tournes 1, 2, 3 et 6 sont impraticables, la tourne 5, seulement possible. Une tourne à la mesure 9, une autre à la mesure 33 auraient résolu tout problème dans le premier mouvement. Les onze systèmes du Larghetto pourraient prendre place sur une double page, si l'on ne s'obstinait pas à imprimer cinq portées de pédale sans la moindre note. Le troisième mouvement ne permet malheureusement pas d'éviter une tourne impossible. Et ainsi de suite... Une page et demie laissées vides à l'introduction auraient permis de parler un peu de l'éditrice: Elena Barshai est l'épouse du chef d'orchestre Rudolf Barshai et a fait ses études d'orgue et de piano au Conservatoire de Moscou. Elle a enregistré ces concertos sur CD Brilliant Classics 92809, inconnu de la discothèque du M'O+. Elle signe avec ce volume une initiative sympathique, qui ne devrait pas faire oublier aux organistes la principale qualité de ses concertos: ils sont jouables sur des instruments démunis de pédale. | |
| Date du commentaire | 22/12/2012 | |
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