Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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CD_4085 () |
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Titre du CD | Johann Sebastian Bach. Œuvres pour orgue | |
Interprète(s) | Wim Winters (BE) | |
Éditeur | Paraty | |
Numéro d'édition | 309.109 | |
Site de l'éditeur | http://www.paraty.fr | |
Format audio | DDD | |
Date d'enregistrement | IX 2008 | |
Minutage total | 70:17 | |
Date de réception au M'O | 11/02/2010 | |
Livret | 18 pages + 4 pages de Digipack (F, GB, NL); photo(s) de l'instrument: 5, composition et registrations | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | Strasbourg (FR), Temple du Bouclier | |
Compositeur(s) | Johann Sebastian Bach | |
Descriptif orgue(s) | Strasbourg, FR, Temple du Bouclier Thomas (BE) 2007. II/29 (+6) | |
Accord orgue(s) | 554 dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | Johann Sebastian Bach 1, 10. Toccata & Fuge (F) BWV 540 2-6. Concerto (d) BWV 596 7. Christus, der uns selig macht BWV 620 8. In dulci jubilo BWV 608 9. Herr Jesu Christ, dich zu uns wend' BWV 632 11. Christ, unser Herr, zum Jordan kam BWV 684 12. Nun komm' der Heiden Heiland BWV 659 13-15. Triosonate N°6 (G) BWV 530 16-17. Praeludium & Fuge (b) BWV 544 | |
Commentaire | Une des conséquences du congé sabbatique du M'O pendant deux ans se constate ici: alors que c'est la première fois que l'orgue du Temple de Bouclier à Strasbourg est présenté aux lecteurs du M'O+, la mention de l'instrument n'est pas soulignée dans le descriptif. C'est qu'il ne s'agit pas à proprement parler d'un inédit, puisque le CD_3647, a été enregistré par Thomas Deserranno plus d'un an avant celui-ci. La plage d'ouverture est prometteuse: Wim Winters joue avec une grande maîtrise, pèse ses notes, et résiste à tout effet facile. L'orgue sonne riche et clair, voire grand, bien que, au fur et à mesure des pièces, on constate que l'organiste n'a pas osé baser un seul plenum sur le Fagot 16 du Hauptwerk. Même prudence dans la composition des pleins jeux, où il n'est fait usage que des principaux, alors que l'orgue dispose aux claviers de huit jeux de huit pieds, soit trois de plus que celui de Mühlhausen après les travaux demandés par Bach en 1708, dont on nous dit qu'il a servi d'inspiration à Dominique Thomas. De sorte que l'auditeur curieux d'entendre la célèbre Gravität préconisée dès 1708 par le jeune organiste appelé à devenir le plus grand de tous, reste un peu sur sa faim. Il est possible que l'acoustique, assez sèche soit en partie responsable de ce phénomène, qui n'est guère corrigé par la prise de son, au demeurant très fidèle. Cette même sécheresse n'est pas bien prise en compte par l'organiste, qui parsème ses interprétations de respirations trop marquées, en particulier à la fin des pièces, dont l'accord conclusif se fait attendre toujours un peu longtemps. Le grand Nun komm... est joué sur la Vox Humana, doublée des Quintaton et Salicional, ce qui n'est pas vraiment expressif, et cause de petits battements ici où là, alors que l'accord de l'orgue est généralement excellent. Pas une fois il ne sera fait appel à une des tierces... Christ unser Herr zum Jordan kam est joué sur le Fagot: registration intéressante, quoique peu aquatique (la main gauche est censée évoquer l'écoulement des flots du fleuve), mais qui aurait été fort bienvenue dans le choral BWV 720 joué par Bach lors de l'inauguration des travaux de 1708, précisément sur cette registration. La Sonate en trio est certainement le meilleur moment de ce programme (dont la logique de l'ensemble m'a échappé): registrée sans excès, en faisant largement usage de la possibilité offerte par le compositeur de jouer à voix égales en octaviant la main gauche vers le grave, elle permet à un organiste sobre de nous faire apprécier un fort bel instrument. | |
Date du commentaire | 11/02/2010 | |
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