Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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| Titre du CD | Cannes: un festival d'improvisations | |
| Interprète(s) | Pierre Pincemaille (FR) | |
| Éditeur | Ctésibios |
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| Numéro d'édition | 065 | |
| Site de l'éditeur | http://www.ctesibios.fr | |
| Format audio | [DDD] | |
| Date d'enregistrement | 25-26 X 2011 | |
| Minutage total | 68:28 | |
| Date de réception au M'O | 05/05/2012 | |
| Livret | 16 pages + 4 pages de Digipack (F, GB); photo(s) de l'instrument: 5, composition, pas de registrations | |
| Orgue(s) et/ou instrument(s) | Cannes, Notre-Dame de Bon Voyage | |
| Compositeur(s) | Pierre Pincemaille | |
| Descriptif orgue(s) | Cannes, FR, Notre-Dame de Bon Voyage Mühleisen (FR) 2009. IV/65+2 | |
| Accord orgue(s) | 535 dans l'échelle de La Rasette  | |
| Programme | 1-6. Partita dans le style de J-S Bach sur le choral: Wenn wir in höchsten Nöten sein 7-18. Prélude et variations sur une mélodie populaire 19. Paraphrase sur Audi, benigne Conditor (hymne grégorienne du temps de Carême) 20-23. Symphonie improvisée | |
| Commentaire | Pierre Pincemaille est un de ces organistes qui maintiennent haut le flambeau de l'improvisation française. Au point que la discothèque du M'O compte autant d'enregistrements d'improvisations que de répertoire signés par lui. Voici donc un quatrième CD dont tous les titres des plages sont soulignés (savez-vous que cela indique les inédits?). Un autre inédit, dans la discothèque du M'O+ est l'instrument. La présidente des Amis de l'orgue de Cannes manifeste sans doute un enthousiasme un brin excessif quand elle déclare: S'il fallait à notre monde une nouvelle Alexandrie, une nouvelle Lübeck, c'est peut-être vers Cannes que convergeraient les regards. Outre le fait que je n'ai pas encore entendu parler du Ctesibios ou du Buxtehude cannois, en dépit de la présence ponctuelle de Poulenc, Saint-Saëns et Reynaldo Hahn, on peut difficilement comparer la tradition musicale de la ville hanséatique avec celle d'une ville dont les festivals sont plutôt people, à défaut d'être cinématographiques... L'orgue construit il y a six ans par le strasbourgeois Mühleisen (que le livret écrit à plusieurs reprises Mulheisen) a été conçu par son titulaire, Henri Pourteau «dans le but de servir aussi bien le répertoire courant que la Symphonie et la Transcription». On y trouve «tout le confort moderne»: quatre claviers, dont le quatrième est divisé en deux (une partie constituée d'un grand cornet décomposé, basé sur une… Soubasse 16, l'autre expressive, avec trois jeux gambés, une Voix céleste et deux anches libres). Chaque sommier peut-être joué sur n'importe lequel des quatre claviers, il y a une coupure au pédalier et au premier clavier, deux consoles et, fallait-il le dire, un combinateur. Et en prime deux jeux flottants: une Chamade impériale et une Galoubet II. L'ensemble fonctionne fort bien semble-t-il, mais je ne comprends pas bien les éclipses de Larigot (ou d'un autre registre aigu) dans l'accompagnement de la plage 4, par ailleurs un septième choral de Schübler réussi. À moins que l'improvisateur ne fasse usage d'un accouplement à l'octave aiguë? La composition est muette à ce sujet… Aux commandes de ce grand instrument très néo-classique français, (et fort français aussi, hélas, pour ce qui est de l'accord très approximatif des mixtures), Pincemaille attaque en effet par une partita dans le style de Bach. Sur le plan formel, la maîtrise des différentes formes ne souffre aucune critique. Mais on aimerait entendre ce genre d'improvisation sur un instrument plus proche de ceux de Bach, et dans une acoustique certes moins catholique… | |
| Date du commentaire | 26/10/2015 | |
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