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Titre du CD Sir Edward Elgar: Music for Organ. Original Works and Transcriptions
Interprète(s) Anthony Hammond (GB)
Éditeur Priory
Numéro d'édition 1037
Site de l'éditeur http://www.priory.org.uk
Format audio DDD
Date d'enregistrement 16, 23 IV 2007
Minutage total 67:09
Date de réception au M'O 20/01/2010
Livret 12 pages (GB); photo(s) de l'instrument: 2, composition, pas de registrations
Orgue(s) et/ou instrument(s) Bristol (GB), St. Mary Redcliffe
Compositeur(s) Edward Elgar
Descriptif orgue(s)Bristol, GB, St. Mary Redcliffe
Harrison & Harrison (GB) 1912/Harrison & Harrison (GB) 1974. IV/71
Accord orgue(s)333, voire 233 dans l'échelle de La Rasette razette
ProgrammeEdward Elgar 1-4. Sonata I, op. 28
5. Nimrod (from Enigma Variations)
6. Imperial March, op. 32
7. The Dream of Gerontius: Prelude
8. The Dream of Gerontius: Angel's Farewell
9-12. Edward Elgar: Sonata II, op. 87a
CommentaireDans le premier mouvement de la Sonate op. 28, on croit trouver en Anthony Hammond (non, je ne plaisanterai pas sur ce nom prédestiné...), un organiste un peu pressé. Non qu'il joue trop vite, mais plutôt parce qu'il ne prend pas le temps. Le temps de bien enfoncer les touches dans les valeurs courtes qui sont souvent bousculées, le temps de faire sonner les accords chargés, de bien respirer entre les phrases. L'Allegretto confirme: le tempo n'est pas trop rapide, certes, mais cela ne chante pas vraiment; sans courir, cela avance trop? Puis vient l'Andante espressivo, cette fois bien tranquille, démontrant que le manque de clarté qui revient dans le Presto, dont la plupart des doubles croches ne deviennent claires pour moi qu'après avoir cherché la partition? Peut-être y a-t-il également un problème du côté de l'orgue et de l'acoustique? Dans le tutti, pas vraiment éclatant, la pédale est peu présente, et dans l'ensemble, tout cela manque singulièrement de relief et baigne dans une espèce d'acoustique... de salle de bain. Écrivant ces lignes, il me revient à l'esprit que, lors de l'encodage du descriptif du livret, je n'avais pas vu que la photo de première page représente... l'orgue, placé de part et d'autre du chœur, de sorte qu'on ne le voit quasiment pas. N'est-il pas normal, s'il est invisible, qu'il soit aussi peu présent à l'oreille? Et en plus, il est faux, comme on n'a pas l'habitude d'entendre en Grande-Bretagne.
L'interprète a choisi de compléter son programme par quelques transcriptions et arrangements, alors qu'Elgar a laissé encore quelques pièces originales qui auraient parfaitement pu s'ajouter aux deux Sonates (dont la seconde est elle-même un arrangement de la Severn Suite, op 87, réalisé par Ivor Atkins sur la suggestion du compositeur lui-même). À part l'Imperial March, qui pourrait être un cinquième mouvement de la Sonate op. 28, les trois autres m'ont semblé manquer un peu de relief, et donnent une image un peu terne d'Elgar. C'est d'ailleurs malheureusement ce mot qui pourrait définir l'ensemble du disque.
Date du commentaire21/01/2010
  
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