Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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CD_2016 () |
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Titre du CD | Weckmann. Die lieblichen Blicke. Works for Harpsichord | |
Interprète(s) | Jan Katzschke (DE) | |
Éditeur | cpo | |
Numéro d'édition | 777185 | |
Site de l'éditeur | http://www.jpc.de | |
Format audio | DDD | |
Date d'enregistrement | 24-26 IX 2004 | |
Minutage total | 81:03 | |
Date de réception au M'O | 07/11/2006 | |
Livret | 20 pages (D, GB, F); ceci n'est pas de l'orgue | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | Clavecin Dietrich Hein 2000 (anonyme allemand c1700) Clavecin-luth Keith Hill 1995 |
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Compositeur(s) | Matthias Weckmann | |
Descriptif orgue(s) | Clavecin Dietrich Hein (DE) 2000/anonyme (DE) c1700 (1-3, 5-7, 8-11, 14, 15) Clavecin-luth, Keith Hill (US) 1995/anonyme (DE) XVIIIe (4, 8, 12, 13, 16) | |
Accord orgue(s) | Ceci n'est point de l'orgue… et n'est donc pas appréciable dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | Matthias Weckmann 1. Toccata vel præludium (I) (d) 2. Toccata (II) (e) 3. Toccata (III) (e) 4. Toccata (IV) (a) 5. Toccata Dal 12 Tuono (V) (C) 6. Canzon (I) (C) 7. [Partita] [I] (d) 8. Canzon (II) (c) 9. Canzon (III) (d) 10. Canzon (IV) (C) 11. Canzon (V) (G) 12. [Partita] [V] (a) 13. [Partita] [VI] Die Lieblichen Blicke 14. [Partita] [II] (c) | |
Commentaire | Matthias Weckmann est un des tout grands noms de l'école d'orgue allemande du XVIIe siècle. Natif de Dresde, il se forme à Hambourg auprès de Jakob Praetorius et Heinrich Scheidemann. Il est ensuite organiste à la cour du prince électeur de Dresde, puis après un intermède à la cour du Danemark, Kapellmeister dans l'électorat de Saxe (où il travaille aux côtés de Heinrich Schütz) et enfin organiste de la célèbre tribune de la Jakobikirche de Hambourg. La discographie de cet auteur est, pour le M'O, riche en distinctions, et nous reproduirons pour les lecteurs intéressés les recensions des CD's suivants: Ricercar 206682 (coup de cœur du M'O 59/21 > CD_3462), Naxos 553849 (coup de chapeau du M'O65/24 > CD_3463) et Loft 1065/66/67 (coup de cœur du M'O 89-90/43 > CD_3464). Notez bien que, si les mentions des coups de cœur et de chapeau sont évidemment maintenues à côté de ces références, il n'est pas possible de proposer à nouveau ces enregistrements déjà anciens dans La Boutique du M'O.
Il semble bien que cette musique inspire de nombreux enregistrements de qualité, et celui-ci se joint à ce groupe sans démériter le moins du monde. Il ne fait pas de doute qu'il n'est privé d'une distinction que par le fait que les trois autres l'ont précédé... Les œuvres nous sont maintenant bien connues, même celles destinées plutôt au clavecin qu'à l'orgue. Ce qui différencie le présent disque, c'est que la variété nécessaire dans tout programme est ici efficacement obtenue par l'alternance entre deux instruments. Tout d'abord un clavecin aux sonorités à la fois argentines et profondes, copie d'un modèle dont on ne nous dit pas où il se trouve. Et pour cinq plages, un clavecin-luth, espèce dont nous n'avons pas conservé d'original du XVIIe ou du XVIIIe siècle, mais dont sait que Johann Sebastian Bach, qui a participé à leur conception, en a possédé trois. Le son aimable et rond du clavecin-luth est un peu comparable, pour le virginal, à celui du muselar: très intense et doux à la fois, bien rond et particulièrement chantant. On aurait aussi pu, dans la même recherche de variété, ne pas aligner toutes les pièces de identiques: à l'exception d'une partita, intercalée dans les canzonas, on trouve successivement cinq toccatas, cinq canzonas et cinq partitas. Le titre donné au CD, en français Les tendres regards est celui de l'unique Lied dans l'œuvre de Weckmann. Le claveciniste Jan Katzsche est un excellent interprète, dont la maîtrise de l'agogique rend parfaitement justice à cette belle musique. | |
Date du commentaire | 28/01/2010 | |
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