Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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| Titre du CD | Lefébure-Wely. Suites pour harmonicorde | |
| Interprète(s) | Joris Verdin (BE) | |
| Éditeur | Ricercar |
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| Numéro d'édition | 163147 | |
| Site de l'éditeur | http://www.ricercar.be | |
| Format audio | DDD | |
| Date d'enregistrement | V 1995 | |
| Minutage total | 69:59 | |
| Date de réception au M'O | 19/04/1996 | |
| Livret | 24 pages (F NL, GB, D), composition, pas de registrations | |
| Orgue(s) et/ou instrument(s) | Harmonicorde Debain (FR) | |
| Compositeur(s) | Louis-James-Alfred Lefébure-Wely | |
| Descriptif orgue(s) | Harmonicorde Debain , FR, c.1880 | |
| Accord orgue(s) | Non estimé dans l'échelle de La Rasette  | |
| Programme | Louis-James-Alfred Lefébure-Wely Trois suites pour harmonicorde Première suite 1. L'Angélus - Pastorale 2. Roma - Sabato Sancto 3. Naples - La prière sur le Vésuve 4. Rêverie 5. Invocation 6. Naples - Tarentelle Deuxième suite 7. Pèlerinage 8. Le retour des épousés 9. La désespérance 10. Air de ballet 11. Montagnarde 12. Marche des gardes Troisième suite 13. La prise de voile 14. Le guet 15. L'ange du sommeil 16. La nuit de Noël - Sérénade espagnole 17. Romance sans paroles 18. La Provençale | |
| Commentaire | Voici le troisième CD Ricercar consacré par Joris Verdin à l'instrument dont il est sans conteste devenu un des meilleurs spécialistes (RIC 075057, paru en 1990, et 123111, cf. M'O 02/11). Mais l'instrument que vous découvrirez ici est très particulier, puisqu'il s'agit, grosso modo, d'un harmonium doublé d'un piano droit, perfectionnement apporté par Debain à l'instrument dont il est l'inventeur (on aurait pu imaginer, pour cette première, une description moins confuse de l'instrument, sans erreurs ou coquilles). Lefébure-Wely fut un des ardents supporters de cet instrument de salon, et donna avec ses élèves, une quinzaine de jeunes femmes, dédicataires des pièces qui composent ces trois Suites, de très nombreux récitals dans les années cinquante, à travers la France entière. La maîtrise de Verdin est époustouflante, si l'on pense que les possibilités dynamiques et expressives des deux instruments résultent de l'utilisation simultanée, et éventuellement contraire, des genoux, du toucher (pour les nuances du piano), et de la soufflerie, pour ne rien dire de la registration qui permet, outre les ressources habituelles de l'harmonium, de frapper les cordes ou de s'en passer, comme si le piano était un simple registre supplémentaire. Le résultat sonore est vraiment étonnant, soit que l'harmonium soutienne le son relativement ténu du piano, soit que la percussion de celui-ci souligne les attaques de l'instrument à anches. Le répertoire, à découvrir dans son ensemble, est bien de son temps: les titres évocateurs nous placent entre l'église et le plus profane des salons, mais les harmonies, les rythmes et les effets «orchestraux» font sensiblement pencher la balance dans le sens mondain. Joris Verdin fait ici preuve du meilleur goût: naviguant intelligemment entre les écueils de la suavité, la facilité de quelques effets et de certaines harmonies doucereuses, il souligne, juste comme il faut, ce qu'il faut, quand il faut. À l'entendre, on pourrait même se persuader que LJA-LW est un grand musicien... [M'O 29/15] | |
| Date du commentaire | 05/12/2011 | |
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