Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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| Titre du CD | J. S. Bach. Goldberg-Variationen | |
| Interprète(s) | Andreas Staier (DE) | |
| Éditeur | Harmonia Mundi |
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| Numéro d'édition | 902058 (CD + DVD) | |
| Site de l'éditeur | http://www.harmoniamundi.com | |
| Format audio | [DDD] | |
| Date d'enregistrement | VII 2009 | |
| Minutage total | 80:46 | |
| Date de réception au M'O | 09/03/2010 | |
| Livret | 24 pages + 6 pages de Digipack (F, GB, D); ceci n'est pas de l'orgue | |
| Orgue(s) et/ou instrument(s) | Clavecin Anthony Sidey/Hass | |
| Compositeur(s) | Johann Sebastian Bach | |
| Accord orgue(s) | Ceci n'est point de l'orgue… et n'est donc pas appréciable dans l'échelle de La Rasette  | |
| Programme | Johann Sebastian Bach 1-32. Goldberg-Variationen BWV 988 | |
| Commentaire | Dans deux pages du livret, Isabel Mundry tente de justifier l'interprétation des Variations Goldberg d'Andreas Staier, opposant les versions pianistiques et l'attitude, devenue courante aujourd'hui, reconnaissons-le, du présent interprète. On retrouve en filigrane le même genre de discours dans la bouche de Staier lui-même dans le DVD qui accompagne ce CD. Tout cela est-il vraiment utile? D'autant plus que cette «propagande» arrive dans les mains de mélomanes ayant déjà acheté ou reçu le CD, que l'on peut donc présumer acquis à la cause, si cause il y a encore aujourd'hui... Le nom de Staier est à lui seul une garantie de qualité. Et la mention du magnifique clavecin Hass 1734 (des collections du MIM à Bruxelles), copié par Anthony Sidey suffit à évoquer des sonorités somptueuses et «d'époque» (quoi que cela puisse bien vouloir dire). Quant au BWV 988, existe-t-il encore un discophile à qui il faut en expliquer les tenants et aboutissants? Au risque de redonder pléonastiquement, je soulignerai les mérites du jeu de ce pianiste-claveciniste: pas une note de ces Variations n'est touchée sans avoir été pesée, calibrée, inscrite dans un discours cohérent de bout en bout. Vivacité, élan, expression, direction, à-propos, invention, tout y est, et aussi ce que j'oublie. En un mot: Musique! Et vivent les progrès de la technique qui ont permis de graver toutes les variations et toutes leurs reprises sur une galette de plus de 80 minutes. Une heure vingt de plaisir sans le moindre nuage. Un seul défaut, pour qui se mettrait dans la peau du Comte Keyserling, commanditaire insomniaque de l'œuvre:pas question de s'endormir à l'écoute de cette interprétation, qui vous stimulera de bout en bout! | |
| Date du commentaire | 12/03/2010 | |
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