Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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CD_3851 () |
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Titre du CD | Une inauguration d'orgue en 1900 | |
Interprète(s) | Philippe Sauvage (FR) & Ensemble vocal Cavaillé-Coll, dir. François Polgar. Claire Louchet-Destremau, soprano (4, 9, 14) et Hervé Lamy, ténor (7) | |
Éditeur | Hortus | |
Numéro d'édition | 066 | |
Site de l'éditeur | http://www.editionshortus.com | |
Format audio | DDD | |
Date d'enregistrement | 17-19 X 2008 | |
Minutage total | 64:47 | |
Date de réception au M'O | 13/01/2010 | |
Livret | 32 pages + 3 pages de Digipack (F, GB); photo(s) de l'instrument: 3, composition, pas de registrations | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | Neuilly (FR), Saint-Pierre | |
Compositeur(s) | Louis James Alfred Lefébure-Wely, Charles Gounod, Théodore Dubois, Henri Letocart, Louis Vierne, Charles Gounod, Léon Boëllmann, Philippe Sauvage | |
Descriptif orgue(s) | Neuilly, FR, Saint-Pierre Mutin (FR) 1900/Kern (FR) 2007. III/58 | |
Accord orgue(s) | 545 dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | *œuvres avec voix 1. Louis James Alfred Lefébure-Wely: Boléro de concert 2. Charles Gounod: Marche pontificale 3. Louis James Alfred Lefébure-Wely: Élévation ou Communion *4. Théodore Dubois: Regina Caeli 5. Henri Letocart: Verset 6. Louis Vierne: Andantino *7. Théodore Dubois: Tu es Petrus 8. Théodore Dubois: Marche héroïque de Jeanne d'Arc *9. Charles Gounod: O salutaris 10. Léon Boëllmann: Suite gothique: Prière à Notre-Dame *11. Théodore Dubois: Cantate Domino 12. Louis Vierne: Carillon de Westminster 13. Henri Letocart: Entrée *14. Théodore Dubois: Ave Maria 15. Philippe Sauvage: Improvisation 1900 | |
Commentaire | L'idée de reconstituer le concert d'inauguration d'un instrument plus que centenaire valait la peine d'être creusée! Il me semble cependant que, si je l'avais eue, une des premières choses que j'aurais publiées dans le livret, voire sur la page titre du «digipack», est le programme de l'époque. Même si, ce qui est justifiable, compréhensible et excusable, il a été un tant soit peu modifié pour cet enregistrement. Pourquoi l'auditeur-lecteur doit il consulter (quand il a la chance de le posséder...) Les grandes orgues des églises de Paris et du département de la Seine de Félix Raugel pour apprendre que lors de cette inauguration, le premier titulaire, Henri Letocart, avait accueilli à sa tribune non moins que Charles-Marie Widor, Alexandre Guilmant et Eugène Gigout? Avant de quitter le chapitre «critique», répétons, puisque besoin est, que le problème des ambiances avant la première pièce et entre les plages fait partie de la réussite complète d'une production. On regrettera donc que les «fade-out» à la fin de toutes les pièces soient sensibles, donc ratés. Le programme se compose d'une dizaine d'œuvres pour orgue et de quelques autres chantées, avec solistes et cœur, dans lesquelles l'inspiration côtoie le charme, les interprètes (en particulier la soprano Claire Destremau), évoquant subtilement les noces ambiguës de la scène et de la Cène... Le titulaire actuel de l'instrument, qui joue fort bien et improvise la dernière plage dans la droite ligne de la grande école française, rend hommage en deux pièces à son prédécesseur, Henri Letocart. Celui-ci, qui contribua à l'élaboration de la composition de «son» orgue, fut élève de Clément Loret à l'école Niedermeyer, puis de César Franck au Conservatoire de Paris. Les Amis du Grand Orgue de Saint-Pierre de Neuilly parlent plus souvent de «l'orgue Cavaillé-Coll» de leur église que de «l'orgue Mutin»: c'est la malchance de tous ceux qui, commandant au célèbre facteur un instrument dans les dernières années du siècle, en voient la livraison effectuée par son successeur, qui entretient d'ailleurs la confusion en appliquant au-dessus de leurs claviers la signature de son ancien patron. Quand cessera-t-on d'avoir honte du nom de Mutin? Son rôle, dans l'ombre du maître, mériterait d'être mieux mis en lumière... Tout comme celui de l'organiste Philippe Sauvage («artisan-musicien serviteur de la liturgie») mérite d'être mis en exergue, face aux grands organistes parisiens contemporains. En tout cas, quelle que soit la signature, l'orgue de cette grande paroisse presque parisienne est une nouvelle manifestation du génie de Cavaillé-Coll, poursuivi par celui de Mutin! Merci à Hortus de nous l'avoir ainsi fait connaître. | |
Date du commentaire | 21/01/2010 | |
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