Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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CD_4386 () |
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Titre du CD | Cochereau. Les "incunables" ( 2 CD) | |
Interprète(s) | Pierre Cochereau (FR) | |
Éditeur | Solstice | |
Numéro d'édition | 177/178 | |
Site de l'éditeur | http://www.solstice-music.com | |
Format audio | [ADD] | |
Date d'enregistrement | 1955; 1956 | |
Minutage total | 72:32 + 64:21 | |
Date de réception au M'O | 05/06/2000 | |
Livret | 8 pages + 16 pages de Digipack (F, GB); photo(s) de l'instrument: 5 NB, composition, pas de registrations | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | Paris, cathédrale Notre-Dame Boston (US), Symphony Hall |
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Compositeur(s) | Franz Liszt, Louis Vierne, Marcel Dupré, Pierre Cochereau | |
Descriptif orgue(s) | A (CD 1, 2/1-4) Paris (FR), Cathédrale Notre-Dame Cavaillé-Coll (FR) 1868. V/86 B (CD 2/5-8) Boston (US), Symphony Hall Æolian Skinner (US) 1949. IV/63 (+ 3) | |
Accord orgue(s) | A 312 B 435 dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | CD l 1-3. Franz Liszt: Ad nos, ad salutarem undam 4-8. Louis Vierne: Symphonie N°2 op. 20 CD 2 1-4. Marcel Dupré: Symphonie-Passion op. 23 5-8. Pierre Cochereau: Symphonie improvisée | |
Commentaire | François et Yvette Carbou (dont les initiales des prénoms donnent «fy, sigle bien connu des amateurs d'enregistrements d'orgue) sont d'ardents défenseurs de l'art de Pierre Cochereau. Le présent M'O en témoigne en vous rendant compte d'un livre (B_2002) et d'une fort belle réalisation discographique. Ce double CD me fait penser à l'histoire de l'œnologue à qui l'on donnerait en dégustation un Château Laffitte de la meilleure année, et qui tiendrait un discours sur la robe magnifique, le nez délicat, et les qualités de bouche que le nectar aurait eues s'il n'était hélas bouchonné. Son frère jumeau, critique musical, à l'écoute de ces deux CD vous parlerait sans doute de l'interprète magistral, de l'improvisateur superlatif que fut Pierre Cochereau. Je ne partage pas mes chromosomes avec ces charmants et élégants personnages: les exigences de mon palais et de mes oreilles, quand elles sont déçues, me mettent simplement de mauvaise humeur. Avec la meilleure volonté du monde je ne puis trouver le moindre souvenir d'un éventuel plaisir dans l'abominable fausseté, le monstrueux désaccord de l'orgue de Notre-Dame. Je ne puis imaginer que Pierre Cochereau, aujourd'hui, aurait autorisé la réédition de ces plages enregistrées à une époque où les oreille étaient moins formées, moins documentées et donc moins exigeantes. Heureusement, l'orgue de Boston est plus présentable et permet à l'auditeur, après avoir deviné les prodigieuses qualités d'interprète de Cochereau, d'entendre dans de meilleures conditions l'improvisateur de génie qu'il fut indiscutablement. Pour ce qui et de l'œil, comme toujours chez Solstice, l'objet est en tous points remarquable, en particulier les photos, véritablement superbes, qui établissent une fois encore, si besoin en était, la supériorité du noir et blanc sur la facilité de la couleur. Le commentaire de François Carbou est écrit d'une plume alerte qui transmet bien l'enthousiasme du producteur pour son sujet. Chacun sait que l'amour rend ses victimes aveugles aux défauts de l'être aimé. En l'occurrence, c'est un autre sens que la vue qui semble touché par la passion bénévolente du producteur, car si l'on avait apporté autant de raffinement au son qu'à l'image et au texte, ce double-CD serait une merveille. Incunables? Le titre m'avait dérangé car, au pied de la lettre (c'est bien le cas de le dire!) le terme ne s'applique qu'aux imprimés avant 1500. Mais à la réflexion, cette extension du terme m'apparaît très juste car il en est de ces enregistrements comme des véritables incunable: plus que le contenu littéraire c'est leur ancienneté qui force le respect. [M'O 63/28-29] | |
Date du commentaire | 21/07/2015 | |
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