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B_2436 () |
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Titre | Moi, JSB | |
Auteur(s) | Jean-Pierre Grivois | |
Éditeur | L'auteur | |
Année d'édition | 2003 | |
ISBN | deest | |
Site de l'éditeur | deest | |
Nombre de pages | 626 | |
Illustrations | néant | |
Type d'ouvrage | roman | |
Langue de l'ouvrage | F | |
Date de réception au M'O | 29/03/2003 | |
Table des matières | Première partie: Je deviens Jean-Sébastien Bach. p. 7 Deuxième partie: Je suis Jean-Sébastien Bach. p. 225 Première partie: Je resterai Jean-Sébastien Bach. p. 411 Mes principales œuvres par numéro de BWV. p. [609] Mes enfants et les Wesemann. p. [615] Ma famille. p. [617] Quelques familles de princes que j'ai connues. p. [619] Leipzig autorités école. p. [621] Carte. p. [623] Sommaire. p. [625] |
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Commentaire | Dans la littérature consacrée à Johann Sebastian Bach, ce gros volume prend d'emblée une place très particulière: je n'avais pas connaissance jusqu'ici d'une biographie complète dont l'auteur coiffe la perruque du grand cantor et prétend utiliser sa plume. La plus célèbre entreprise du genre était la soi-disant chronique d'Anna Magdalena, rédigée semble-t-il par une anglaise ma foi fort bien documentée. Il ne fait pas de doute que notre auteur est, comme elle, aller puiser aux meilleures sources (pour les amateurs, le premier volume des Bach-Dokumente, source première, unique et incontournable, a fait l'objet d'une bonne traduction française et permet à chacun de se glisser, s'il le souhaite, dans la peau du personnage). Le lecteur très pointu pourra trouver de minimes contradictions de détail, compensées par de jolies trouvailles. J'ai aimé, par exemple, l'évocation du gamin qui, déjà, aimait à jouer avec les chiffres... Le livre pêche sous deux aspects. Le premier, admissible pour un livre édité à compte d'auteur, mais guère excusable quand on évoque la vie et l'œuvre d'un musicien obsédé par la perfection, est le nombre, supérieur à celui des pages de ce livre, des fautes de typographie, voire des fautes d'orthographe. L'auteur aurait bien fait de demander une relecture par un tiers, qui aurait, entre autres, repéré les innombrables inconsistances dans les noms de lieux et de personnes. Le second est la véritable «francisation» de notre Thuringeois, dont un des fils s'appelle ici Guillaume! Le principe de la transposition des montants en francs est réellement dérangeant: de quels francs, de quelle époque s'agit-il, et pourquoi pas, tant que nous y sommes, des Euros? Enfin, l'habitude qu'à notre Bach de faire référence à ses œuvres en citant les numéros du catalogue BWV (inventé en 1950?) me rappelle ce Western dont un cow-boy portait une montre au poignet! Cela dit, pour qui n'a pas lu une biographie de Bach et n'est pas sensible à ces détails, voici une lecture plaisante, que l'on poussera jusqu'à son terme, ne serait-ce que pour savoir comment Bach parlera de sa propre fin... [M'O 80-81/96] | |
Date du commentaire | 8/03/2010 | |
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