Détail d'une partition de la partithèque du M'O+
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Titre | Regards sur la Genèse | |
Compositeur | Castérède, Jacques | |
Opus | ||
Année de composition | 2001 | |
Éditeur(s) scientifique(s) | ||
Éditeur | Billaudot | |
Numéro d'édition | G 8706 B | |
Année de l'édition | 2011 | |
ISMN | 979-0-043-08706-9 | |
Site de l'éditeur | http://www.billaudot.com | |
Nombre de pages | 12 (10) | |
Date de réception au M'O | 09/10/2011 | |
Commentaire | Il m'a fallu consulter la toute récente deuxième édition du Guide de la musique d'orgue (B_9522) pour découvrir que cette composition date de 2001 (le site du compositeur donne 2002...), la partition étant muette à ce sujet. La brève introduction indique seulement que la création mondiale en a été donnée le 12 juin 2008 par Carolyn Shuster Fournier à l'orgue de la Trinité de Paris. Les registrations données sont celles de ce concert. Les quatre pièces, assez brèves, dédiées à l'épouse du compositeur, organiste à l'époque de Saint-Christophe de Javel, sont reliées entre elles par des éléments thématiques, mais peuvent être jouées séparément, par exemple pour les quatre interventions principales de l'orgue au cours d'une messe. Comme ne le dit pas le trop bref commentaire introduisant la partition, le compositeur reprend ici le Domine, Dominus noster, qu'il avait déjà exploité dans sa première œuvre pour l'instrument, imposé du Grand Prix de Chartres de 1990. Il est souvent difficile de porter un jugement sur une partition contemporaine, dont la lecture est rarement aisée. Dans le cas présent, une chose m'est apparue d'emblée: cette musique, sans être facile (le trio du deuxième mouvement demande du travail...), est aisée à mettre en place car on sent bien que le compositeur n'a jamais dépassé les limites de la main, et s'abstient d'effets de masse, de bruit ou de vélocité, si fréquents dans les pièces qui me sont données à déchiffrer. Cela tombe fort bien sous les doigts, et une première lecture m'a permis d'apprécier bien des passages très chantants, lyriques, beaux en un mot. En tête de la partition, on trouve la signification de quelques signes conventionnels (à mon sens pas vraiment indispensable), mais je n'ai trouvé nulle part le conseil du compositeur concernant la réalisation des nombreux ornements symbolisés par les signes traditionnels des XVIIe et XVIIIe siècles. Mesure 28 de la première pièce, on trouve un (pas une comme indiqué dans la note en bas de page!) trille sur le sol aigu du clavier. Comme la note indique que ce trille peut être ajouté quand on joue un clavier de 60 notes (ce qui rend donc la présence du signe tr superfétatoire...), j'en déduis que le trille se joue avec la note supérieure. Mais que dirait l'auteur si, sur un clavier de 56 notes, on le jouait avec la note inférieure? Côté gravure, on peut se demander si une tourne n'aurait pas été bienvenue à la pause générale de la mesure 16, plutôt que d'imposer à l'interprète une tourne impossible dans le trio qui suit. Évidemment, cela aurait augmenté la partition d'une page, mais quel est le coût du papier dans l'ensemble du prix de la partition? Et le confort de l'interprète n'a-t-il aucune importance? Je me demande ce que signifie la double barre de mesure sur la portée supérieure, mesure 7 de la deuxième pièce. Et on aurait pu assurer l'alignement rythmique de la pédale avec les voix supérieure aux mesures 17, 18, 51 et 52 de la dernière pièce. Le compositeur Jacques Castérède n'est pas organiste. Mais il a écrit pour notre instrument de fort belles pages. | |
Date du commentaire | 23/12/2012 | |
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