Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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CD_4254 () |
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Titre du CD | Inventions & Sinfonies | |
Interprète(s) | A (3, 4, 7, 8, 12-16, 19, 20, 25, 26, 29, 30) Marie-Ange Leurent (FR) B (1, 2, 5, 6, 9-11, 17, 18, 21-24, 27, 28) Éric Lebrun (FR) |
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Éditeur | Bayard Musique | |
Numéro d'édition | 504813 | |
Site de l'éditeur | http://www.bayardmusique.com | |
Format audio | DDD | |
Date d'enregistrement | 24-25 IV 2011 | |
Minutage total | 53:58 | |
Date de réception au M'O | 24/04/2012 | |
Livret | 11 pages + 4 pages de Digipack (F); photo(s) de l'instrument: 1 NB, composition, pas de registrations | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | Saint-Cyprien en Périgord (FR), Abbatiale | |
Compositeur(s) | Johann Sebastian Bach | |
Descriptif orgue(s) | Saint-Cyprien en Périgord (FR), Abbatiale Grenzing (DE) 1982. III/22 | |
Accord orgue(s) | 445 dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | Johann Sebastian Bach 1. Sinfonia 5 BWV 791 2. Inventio 5 BWV 776 3. Inventio 11 BWV 782 4. Sinfonia 11 BWV 797 5. Inventio 4 BWV 775 6. Sinfonia 4 BWV 790 7. Inventio 13 BWV 784 8. Sinfonia 13 BWV 799 9. Inventio 1 BWV 772 10. Sinfonia 1 BWV 787 11. Inventio 8 BWV 779 12. Sinfonia 8 BWV 794 13. Inventio 14 BWV 785 14. Sinfonia 14 BWV 800 15. Inventio 9 BWV 780 16. Sinfonia 9 BWV 795 17. Inventio 2 BWV 773 18. Sinfonia 2 BWV 788 19. Inventio 10 BWV 781 20. Sinfonia 10 BWV 796 21. Inventio 6 BWV 777 22. Sinfonia 6 BWV 792 23. Inventio 7 BWV 778 24. Sinfonia 7 BWV 793 25. Inventio 15 BWV 786 26. Sinfonia 15 BWV 801 27. Inventio 3 BWV 774 28. Sinfonia 3 BWV 789 29. Inventio 12 BWV 783 30. Sinfonia 12 BWV 798 | |
Commentaire | Il en va de ce «programme» comme de celui de bien des autres CD, nous donnant accès à des séries de pièces, certes conçues comme un tout, mais n'étant cependant pas prévues pour être jouées à la queue-leu-leu. Le CD, avec sa longueur pouvant même dépasser les cinq quarts-d'heure entraîne bien des interprètes et/ou producteurs à commettre ces excès. Sans doute conscients du danger, Marie-Ange Leurent et Éric Lebrun, dont le jeu ne souffre aucune critique, tentent une justification: «Partant de la Sinfonie en mi bémol symbolisant le Divin, en sa Trinité, cet enregistrement propose d'explorer un cycle sacré complet, dont le point culminant, au centre, est l'expressif et dolent binôme en fa mineur (Invention et Sinfonie 9). Ordre subjectif, sans doute, mais qui correspond à une réalité sensible de la pensée d'un auteur pénétré par la Grâce. Cette musique de l'intimité trouve une mise en œuvre particulièrement séduisante à l'orgue, grâce à la richesse des plans sonores et la variété des timbres.» La première plage n'est pas particulièrement une «musique de l'intimité», registrée sur ce plein-jeu qui prend beaucoup de place et a tendance à mêler les voix, même si elles ne sont que trois. Quant à la plage suivante, registrée «à la française» (c'est à-dire comme un duo, mélange presque toujours irréalisable sur les petits et moyens instruments du pays de notre «auteur pénétré par la Grâce»): anche à la main gauche et Tierce (très forte dans l'aigu...) à l'autre voix, elle m'a également semblé excessive, tout comme les plages 10, 12, 14 (un grand jeu!), 27, 28 et 30. J'ajouterai que dans les très grosses registrations (où il est sans doute fait usage de l'accouplement), la justesse laisse à désirer. Le problème, selon moi, est celui du choix de l'instrument, dont seulement treize jeux sont véritablement utiles (puisque le Récit est un demi-clavier, peu utilisé, et la pédale tout à fait inutile): étant entendu que les registrations les plus simples sont les meilleures, et cela se vérifie heureusement dans la plupart des plages non énumérées ci-dessus, il aurait mieux valu chercher un orgue possédant plus que deux huit pieds au clavier principal, et un seul aux deux autres claviers. De même, un seul jeu de quatre pieds par plan sonore ne facilite pas la tâche de celui qui veut mettre en valeur «la richesse des plans sonores et la variété des timbres». En comptant le Nasard, l'orgue périgourdin compte huit jeux véritablement utiles sur ses deux claviers complets. On rêve d'entendre le même programme par les mêmes interprètes sur, par exemple, le grand deux claviers de Gottfried Silbermann à la Petrikirche de Freiberg, pour autant qu'ils osent se limiter aux [seize] jeux de fonds... | |
Date du commentaire | 09/05/2015 | |
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