Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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CD_3491 () |
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Titre du CD | Les plus belles pages de J. Ph. Rameau | |
Interprète(s) | Jean-Paul Lécot (FR) | |
Éditeur | Forlane | |
Numéro d'édition | 16765 | |
Site de l'éditeur | www.domdisques.com | |
Format audio | DDD | |
Date d'enregistrement | X 1996 | |
Minutage total | 71:04 | |
Date de réception au M'O | 20/05/1997 | |
Livret | 24 pages (F, GB, D), composition, pas de registrations | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | Albi, FR, cathédrale Sainte-Cécile | |
Compositeur(s) | Jean-Philippe Rameau | |
Descriptif orgue(s) | Albi, FR, Sainte-Cécile Moucherel (FR) 1736/Formentelli (FR) 1981. V/55 | |
Accord orgue(s) | 444 dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | Jean-Philippe Rameau 1-5. Les Indes Galantes: première Suite 6. La Livri 7-12. Hippolyte et Aricie: Suite 13. La Boucon 14. Les Fêtes d'Hébé: Musette en Rondeau 15. Les Fêtes d'Hébé: Passepied 16. Dardanus: Air Lieux funestes 17-21. Les Indes Galantes: deuxième Suite | |
Commentaire | Extraordinaire hasard: ces deux CD's [voir aussi CD_3489] très semblables dans leur projet sont arrivés à la rédaction du M'O par le même courrier! Les deux interprètes-transcripteurs ne manquent évidemment pas de souligner chacun le bien fondé de leur entreprise, bien qu'ils aient tous deux déjà lancé leur tête de pont (Lécot dans Les plus beaux airs de Monsieur de Lully, CD Forlane 16699 [cf. CD_3490] et des transcriptions de Charpentier, CD Forlane 16611; Alabau dans deux pièces de Lully et deux de Rameau, que l'on retrouve d'ailleurs ici, en tout ou en partie, sur le CD Domaine Musiques 0262). La pratique de la transposition à l'orgue d'extraits d'opéras ou de mouvements instrumentaux ne doit plus être défendue: seule sa réalisation peut, éventuellement, faire l'objet de critique. Les deux organistes français connaissent bien les idiomes qu'il s'agit de transférer à l'instrument à tuyaux; j'accorderai une préférence à Michel Alabau, car il me semble avoir mieux trouvé dans les originaux des traits caractéristiques de chacune des petites formes de la musique d'orgue (un récit de nasard n'a pas les mêmes inflexions qu'un récit de voix humaine, une basse de trompette n'est pas tout à fait une basse de cromorne), son collègue donnant parfois plus à entendre un orchestre transposé à l'orgue. Le choix de l'orgue joue ici également un rôle important. Albi, entendu seul, est un bel orgue. Au voisinage de Saint-Maximin, ses grands jeux prennent du poids, ses pleins jeux; un certain clinquant, ses anches ne parlent pas toujours bien (écoutez la plage 17, dans laquelle Jean-Paul Lécot a bien du mal à négocier les ornements). Côté interprétation, vous le savez, en France, c'est le «bon goût» qui règne en maître. À chacun le sien. Pour le mien, j'entends à Albi beaucoup de notes anticipées, et bien des ornements avant le temps, et à Saint-Maximin quelques passages moins réussis que d'autres sur le plan de l'articulation. Mais ce sont broutilles et voici (malgré une horrible rupture d'ambiance à la fin du CD Tempéraments) deux réalisations bien réussies, à l'écoute desquelles j'ai pris du plaisir. S'il faut vraiment choisir, vous l'aurez sans doute saisi, j'ai préféré aujourd'hui le soleil de Provence à celui de Midi-Pyrénées. [M'O 42/08] | |
Date du commentaire | 04/09/2011 | |
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