Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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| Titre du CD | Die Kunst der Fuge | |
| Interprète(s) | Léon Berben (NL) | |
| Éditeur | Ramée |
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| Numéro d'édition | 1106 | |
| Site de l'éditeur | http://www.ramee.org | |
| Format audio | [DDD] | |
| Date d'enregistrement | IX 2010 | |
| Minutage total | 79:31 | |
| Date de réception au M'O | 13/10/2011 | |
| Livret | 22 pages + 6 pages de Digipack (GB, D, F); photo(s) de l'instrument: 4, composition, pas de registrations | |
| Orgue(s) et/ou instrument(s) | Angermünde, DE, St. Marien | |
| Compositeur(s) | Johann Sebastian Bach | |
| Descriptif orgue(s) | Angermünde, DE, St. Marien Wagner (De) 1744. II/30 | |
| Accord orgue(s) | 433 dans l'échelle de La Rasette  | |
| Programme | 1-20. Bach: Die Kunst der Fuge BWV 1080 | |
| Commentaire | Le trait de caractère qui se dégage de cet Art de la Fugue est une forme de juvénilité, de légèreté que j'ai beaucoup de peine à associer avec ce sommet de l'art, ce chant du cygne du grand Bach. Bien entendu, le tempo ne fait pas à lui seul une bonne interprétation. Mais se pourrait-il qu'il en rende une autre insatisfaisante, voire médiocre? Toute appréciation subjective mise à part, les minutages sont éloquents: là où Bernard Foccroulle (CD_2130) joue l'ensemble en 85 minutes, Léon boucle le sien en moins de 80 minutes. Il suffit d'écouter le quatrième contrepoint (3:37 contre 4:57) pour constater que l'organiste néerlandais voit ici une musique pour le moins guillerette. Dès les premières mesures du huitième contrepoint, on saisit que ces articulations sautillantes, ces notes à peine jouées ne feront aucune justice aux accords répétés qui font toute l'expression dramatique de cette pièce; le minutage (3:42 contre 7:18) confirme, alors que nos oreilles n'en avaient point besoin. Quasiment du simple au double! Il en est hélas de même dans le magnifique contrepoint XI (déboulé en 5:20 contre 7:21), qui perd tout son sens pour devenir réellement confus. Le lecteur aura compris. Point besoin d'ajouter qu'ici ou là la conduite du contrepoint est malmenée, que certains groupes de notes rapides, trop rapides, sont si vifs qu'il n'a pas été vraiment possible d'en faire sonner toutes les notes. Ni que les articulations semblent souvent régies par ce que la main a pu faire étant donné le défi que lui tendait la volonté de vivacité de l'esprit. Pour être complet, signalons que l'ordre choisi consiste à utiliser les canons comme interludes entre les contrepoints groupés en 4, 3, 4, et le quatrième groupe formé des deux contrepoints inversables, 12 et 13. Le quatorzième contrepoint vient alors en conclusion, en quelque sorte à l'extérieur de l'ensemble. Quant à l'orgue de la Marienkirche d'Angermünde, que nous entendons ici pour la première fois en CD, à part sa composition et le fait qu'il est l'œuvre de Joachim Wagner (illustré par deux photos de la console, mais pas une entière du buffet malgré deux pages laissées blanches dans le livret d'un digipack par ailleurs fort élégant), on ne nous en dit rien, même pas qu'il fut restauré en 1976 par la maison Schuke de Potsdam. Ceci n'est pas mon Art de la Fugue de référence... | |
| Date du commentaire | 19/10/2011 | |
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