Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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CD_2634 () |
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Titre du CD | Dei Jehmlich-Orgel in der Kreuzkirche Dresden | |
Interprète(s) | Holger Gehring (DE) | |
Éditeur | Querstand | |
Numéro d'édition | 1021 | |
Site de l'éditeur | http://www.vkjk.de | |
Format audio | DDD | |
Date d'enregistrement | 4-7 X 2010 | |
Minutage total | [79:33] | |
Date de réception au M'O | 11/01/2011 | |
Livret | 20 pages + 4 pages de Digipack (D, GB); photo(s) de l'instrument: 3, composition, pas de registrations | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | Dresden, DE, Kreuzkirche | |
Compositeur(s) | Merkel, J. S. Bach, Schumann, Reubke | |
Descriptif orgue(s) | Dresden, DE, Kreuzkirche Jehmlich (DE) 1963/x [Jehmlich?] 2005. IV/76 | |
Accord orgue(s) | 345 dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | 1-8. Merkel: Variations sur un thème de Beethoven op. 45 [et non 43!] 9. J. S. Bach: Schmücke dich, o liebe Seele BWV 654 10. Schumann: Fugue sur BACH N°1 op. 60/1 11. Schumann: Fugue sur BACH N°2 op. 60/2 12. Schumann: Fugue sur BACH N°3 op. 60/3 13. J. S. Bach: Passacaglia BWV 582 14-17. Reubke: Sonate für Orgel «Der 94. Psalm» | |
Commentaire | Les bombardements de février 1945 n'ont guère épargné les orgues de la ville de Dresden. Nous connaissions déjà l'instrument (IV/76) reconstruit en 1963 dans la massive Kreuzkirche par trois plages du CD Querstand 9608 intitulé «Orgeln in Dresden» (CD_2134). Le voici maintenant dans un récital entier, par Holger Gehring, qui en est le titulaire depuis 2004. La notice ne dit pas qui est l'auteur de la récente restauration de 2005, principalement technique (traction électrique, séquenceur), ni de l'adjonction de quatre jeux, trois ans plus tard, mais on peut présumer qu'il s'agit de Jehmlich, manufacture toujours active dans la ville. Le récital débute par les variations de Gustav Merkel opus 45 (pourquoi le livret et le verso du digipack donnent-ils «43»?) sur un thème de la sonate op. 109 de Beethoven. L'interprète a-t-il pensé au paradoxe: Merkel a limité l'ambitus de l'œuvre à l'étendue des claviers et du pédalier de l'orgue voisin de la Hofkirche, le seul grand orgue de la ville à avoir survécu au bombardement, et où donc on aurait très bien pu l'enregistrer... Le thème de la première fugue de Schumann sème le doute entre les oreilles de l'auditeur: l'organiste a-t-il inclus un jeu ondulant dans sa registration, ou bien les fonds sont-ils mal accordés? Comme j'entends plusieurs notes qui ne battent pas, je penche pour la deuxième proposition. De toutes façons, une mauvaise note dans l'échelle de la Rasette se justifie puisque s'il y avait un jeu ondulant, les notes sonnant juste seraient... fausses! Le jeu de Holger Gehring est adapté à l'acoustique très large de son église: il ne commet pas d'excès de vitesses. Dans le domaine de l'articulation et celui de l'agogique, il est également très réservé. Il joue la Passacaille de Bach à la mode baroque: organo pleno et avec un grand nombre d'ornements ajoutés. Malheureusement, l'esthétique de son instrument n'a pas un seul point commun avec le XVIIIe siècle! Comme l'on pouvait s'y attendre, c'est la Sonate de Reubke qui est le mieux en rapport avec l'esthétique de l'orgue. Mais il serait exagéré de dire que cette version certes propre et mesurée, mais plus teutonne que romantique, en est une version de référence. | |
Date du commentaire | 01/07/2011 | |
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