Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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CD_2134 () |
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Titre du CD | Orgeln in Dresden | |
Interprète(s) | A (1-2) Hans Jürgen Scholze (DE) B (3, 6-7) Martin Strohhäcker (DE) C (4-5) Johannes Gerdes (DE) D (8-10) Felix Friedrich (DE) E (11) Christoph Schumann (DE) F (12) Michael Christfried Winkler (DE) |
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Éditeur | Querstand | |
Numéro d'édition | 9608 | |
Site de l'éditeur | http://www.vkjk.de | |
Format audio | [DDD] | |
Date d'enregistrement | 1977 | |
Minutage total | 70:55 | |
Date de réception au M'O | 19/09/2000 | |
Livret | 24 pages (GB); photo(s) de l'instrument: 9, composition, pas de registrations | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | Dresden, DE: Hofkirche, Dorfkirche Wilschdorf, Dreikönigskirche, Kirche «Maria am Wasser», Hosterwitz, Christuskirche, Herz-Jesu-Kirche, Kreuzkirche | |
Compositeur(s) | Johann Sebastian Bach, Gustav Merkel, Michael Praetorius, Gottfried August Homilius, Robert Schumann, Felix Draeseke, Eduard Tregler, Michael Christfried Winkler | |
Descriptif orgue(s) | Dresden (DE) A (1-2) Hofkirche. Gottfried Silbermann & Zacharias Hildebrandt (DE) 1755/Jehmlich (DE) 1971. III/47 B (3) Dorfkirche Wilschdorf. Wegscheider (DE) 1995. III/14 C (4-5) Dreikönigskirche. Eule (DE) 1992. II/3 D (6-7) Kirche «Maria am Wasser», Hosterwitz. Kreutzbach (DE) 1863. II/18 E (8-10) Christuskirche. Jehmlich (DE) 1905/Jehmlich (DE) 1952/ Schubert (DE) 1988. III/60 F (11) Herz-Jesu-Kirche. Jehmlich (DE) 1909. III/3 G (12-14) Kreuzkirche. Jehmlich (DE) 1963. IV/76 | |
Accord orgue(s) | A 533, B 555, C 324, D 54X, E 334, F 345, G 434 dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | 1. J. S. Bach: Nun danket alle Gott BWV 657 2. Merkel: Fantasie (d) op. 17 3. M. Praetorius: Wir glauben all' an einen Gott 4. Homilius: Gott des Himmels un der Erden 5. Homilius: Es ist gewißlich an der Zeit 6. Schumann: Esquisse op. 58/1 7. Schumann: Esquisse op. 58/2 Draeseke: Christus-Suite 8. Johannes der Täufer 9. Jesus am Kreuz 10. O Ewigkeit, du Donnerwort 11. Tregler: Adagio (Ab) 12-13. J. S. Bach: Erbarm' dich mein, o Herre Gott BWV 721 14. Winkler: Improvisation | |
Commentaire | L'orgue qui figure en titre de ce CD reverra-t-il le jour, une fois que la monumentale Frauenkirche sera reconstruite (ce qui ne tardera plus, puisqu'on y a déjà célébré un premier culte)? C'est la question que ne pose pas le commentaire accompagnant ce portrait sonore des principaux instruments de la ville-martyre. L'inconvénient de la formule, outre le fait que la présentation de sept instruments sur un seul CD ne permet pas d'entendre plus d'une dizaine de minutes sur chacun, est que les acoustiques se suivent et ne se ressemblent guère. De sorte que quelques-uns de ces portraits sont injustement défavorables à l'instrument présenté. C'est le cas pour l'orgue de Wilschdorf, par ailleurs un peu petit pour cette grande Fantaisie de Michael Praetorius. À l'autre extrémité de l'éventail, la réverbération excessive de la Hofkirche permet cependant d'apprécier une inédite Fantaisie de Merkel qui ressemble à s'y méprendre à du Mendelssohn. Sur le plan pratique aussi, la formule n'est pas simple: l'accord d'un seul orgue étant déjà souvent considéré trop onéreux dans la production d'un CD, que dire de sept instruments? Ceci explique mais n'excuse pas des cotes moyennes, voire médiocres dans l'échelle de La Rasette. Pour ce qui est des organistes, on remarquera la malchance de Martin Strohhäcker, le seul à toucher deux orgues, tous deux dans une acoustique sèche à l'excès, ce qui fait que les deux Esquisses de Schumann, «Nicht schnell und sehr markiert» sont vraiment fort «markiert». On ne jouera évidemment pas, au petit jeu des comparaisons ou du concours entre organiste; contentons-nous de dire que les musiciens jouant de la musique des XIXe et XXe siècles sont généralement plus à leur affaire que ceux qui jouent de la musique ancienne. Quant aux compositeurs (tous allemands, et pour la plupart ayant au moins un rapport avec la Saxe), à côté des grands anciens et de Schumann, nous faisons connaissance de Felix Draeseke (1835-1913), qui ne peut guère nier que ces sources sont Liszt et Wagner. Quoi que, à l'oreille et sans constater que les dates ne le permettent pas, j'aurais cité aussi le nom de Reger. C'est sans doute dans les trois œuvres de ce compositeur jouées par Felix Friedrich à l'orgue Jehmlich (1905) de la Christuskirche que l'adéquation entre l'œuvre et l'instrument est la plus réussie. L'autre découverte est Eduard Tregler (1868-1932) dont un long Adagio est joué par Christoph Schumann sur un autre instrument de Jehmlich, celui de la Herz-Jesu-Kirche, datant de 1909. La présence de ce compositeur dans ce programme s'explique par le fait qu'il passa trois ans à Dresden en tant qu'organiste de la cour. Cette méditation très romantique me semble devoir mieux convenir aux cordes d'un orchestre symphonique qu'à l'orgue, même si l'on use - au point d'en abuser presque - des registres ondulants... [M'O 63/17] | |
Date du commentaire | 27/02/2011 | |
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