Détail d'une partition de la partithèque du M'O+
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| Titre | Enjoy the Organ 2. A Selection of easy-to-play Pieces. | |
| Compositeur | Johann Gottfried Walther, François-Joseph Gossec, Johann Georg Albrechtsberger, Théophile Stern, Renaud de Vilbac, Filippo Capocci, Ernest Grosjean, Charles Villiers Stanford | |
| Opus |
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| Année de composition | ||
| Éditeur(s) scientifique(s) | Karl-Peter Chilla | |
| Éditeur | Bärenreiter | |
| Numéro d'édition | BA 11208 | |
| Année de l'édition | 2014 | |
| ISMN | 979-0-006-52303+0 | |
| Site de l'éditeur | http://www.baerenreiter.com | |
| Nombre de pages | [3] + 49 (47) | |
| Date de réception au M'O | 28/03/2014 | |
| Commentaire | Ceci est le deuxième volume sous le même titre. La rédaction du M'O n'a pas reçu le premier, mais personne ne le regrettera. Le sens de cette anthologie de pièces «easy-to-play» m'échappe, d'autant que, pour bien les jouer, certaines de ces œuvrettes ne sont pas vraiment faciles. Sous le titre de chacune des dix pièces figure la mention «Arranged by Karl-Peter Chilla». Arrangées ou dérangées, c'est une question de point de vue. Ainsi, la première pièce, un Praeludium und Fuge de Johann Gottfried Walther a subi un traitement qui me fait pencher pour le deuxième terme: suppression des 27 ornements du prélude long de 27 mesures, allègement de l'écriture de la fugue, par élimination de nombreux passages de la troisième voix, et surtout émasculation - je pèse mes mots, dans un ouvrage intitulé «Enjoy the Organ»... - de la fugue par coupure de non moins de 52 mesures! Je ne dirai rien du Tambourin de Gossec, sensé être ludique, que j'ai trouvé lourd, et aborderai la troisième pièce, un Praeludium und Fuge d'Albrechtsberger, dotée d'une partie de pédale, guère maladroite, mais peu justifiée quand on sait que la pièce originale de l'opus 6 (pourquoi ne pas citer cette référence?) est intitulée «per il Clavicembalo o Organo». Ici aussi, le déficit en ornements est grand, et j'ai repéré plus dune demi-douzaine d'approximations dans le texte (notes fausses et liaisons erronées ou manquantes). On nous dit que toutes ces pièces ont en commun qu'elles sont des trésors de la littérature pour orgue. Question de goût: je n'en ai pas vu une seule qui réponde à cette qualification. Vous l'avez compris, les responsables de cette anthologie et moi ne faisons pas partie du même monde (et, je le reconnais, il faut de tout pour en faire un, de monde). Mais je croyais jusqu'ici que Bärenreiter, grand éditeur de nombreuses collections musicologiques, et spécialiste de l'«Urtext», était une maison très sérieuse. Ne devrait-on pas penser, du côté de Kassel, à créer une filiale (une sous-marque, si vous préférez), pour que ce genre de publication qui, sans doute a son public, ne déteigne pas sur la réputation de la maison-mère? | |
| Date du commentaire | 01/05/2015 | |
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