Détail d'une partition de la partithèque du M'O+
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| Titre | W. A. Mozart für Orgel | |
| Compositeur | Mozart, Wolfgang Amadeus | |
| Opus |
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| Année de composition | ||
| Éditeur(s) scientifique(s) | Erich Benedikt | |
| Éditeur | Doblinger | |
| Numéro d'édition | 20 152 | |
| Année de l'édition | 2013 | |
| ISMN | 979-0-012-20152-6 | |
| Site de l'éditeur | http://www.doblinger.at | |
| Nombre de pages | 66 (70) | |
| Date de réception au M'O | 20/09/2013 | |
| Commentaire | Erich Benedikt n'en est pas à son coup d'essai: il a déjà publié une vingtaine de fascicules chez Doblinger, dont les sept volumes de l'anthologie Wiener Orgelmusik. Et même pour le répertoire du présent volume, il a déjà signé, pour le même éditeur, une collection de neuf mouvements lents attribués à Mozart (Doblinger 02 455, voyez P_3815). La prédilection de ce musicologue pour les mouvements lents est remarquable: dans ce volume, singulièrement plus épais que ce à quoi nous a habitués l'éditeur viennois, on trouve quinze mouvements de Mozart, dont un seul Allegro, deux Menuets, cinq Andantes, un Largo et six Adagios! Les sources auxquelles on a puisé sont multiples mais viennent généralement de la musique de chambre, mis à part le Benedictus de la Missa solemnis et le beau Qui tollis peccata mundi de la Messe en do mineur KV 427. Je n'ai pas toujours compris la raison qui a présidé au choix de certains numéros. Par exemple, les deux menuets extraits de sonates pour piano et violon ne me semblent pas être des apports significatifs au répertoire de l'orgue, à moins de les considérer comme des études dans l'approche du jeu en trio. L'adagio en ré mineur KV 594, bien connu des organistes (il figure en fa mineur dans toutes les éditions de l'œuvre pour orgue de Mozart), est ici privé de son Allegro, sans qu'on ne nous explique le comment ni le pourquoi... La table, en tête de volume, numérote les quinze extraits, mais les titres dans la partition, ne reprennent pas ces repères, ce qui rend peu aisée la recherche des pièces, si l'on ne se réfère pas aux numéros de pages. La plupart de ces pages sont gravées largement, et les tournes de pages sont bien prises en compte. Mais par ailleurs, quelques pages sont noires de texte musical, et peu agréables à lire. Pour ce qui est de la transcription elle-même, on ne nous facilite guère la vie, en n'indiquant guère, par la distribution des notes sur les portées, le partage des mains. Et l'écriture de la musique sur deux portées (à part dans le Qui tollis... déjà cité), ne rend pas la lecture plus aisée. Dans les pièces issues de compositions à cinq, six, voire huit voix, on a l'impression que le transcripteur a absolument voulu écrire toutes les notes de l'original, plutôt que de rechercher une écriture organistique. D'ailleurs, la pédale est généralement plus une troisième main qu'une véritable partie indépendante et intrinsèque. Un volume dont le sens, je l'avoue, ne m'apparaît pas clairement... | |
| Date du commentaire | 14/11/2013 | |
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