Détail d'une partition de la partithèque du M'O+
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Titre | Werkausgabe Abteilung I. Orgelwerke Band 3. Phantasien und Fugen, Variationen, Sonaten, Suiten II |
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Compositeur | Reger, Max | |
Opus | 60 73 92 127 135b | |
Année de composition | 1901-1916 | |
Éditeur(s) scientifique(s) | Alexander Becker, Christopher Grafschmidt, Stefan König und Stefanie Steiner | |
Éditeur | Carus | |
Numéro d'édition | 52.803 | |
Année de l'édition | 2012 | |
ISMN | M-007-09754-7 | |
Site de l'éditeur | http://www.carus-verlag.com | |
Nombre de pages | xxxvii + 216 (184) + DVD Edirom | |
Date de réception au M'O | 11/07/2012 | |
Commentaire | Les éditions monumentales ne touchent pas très souvent à la musique d'orgue. Évidemment, tous les organistes connaissent les volumes bruns de la Neue Bach Ausgabe, et leurs Kritische Berichte, que l'on peut même se procurer meilleur marché, sans toutefois l'appareil critique, dans une version sous couverture bleue. Dans la grande édition Mozart, un volume est consacré aux sonates d'église, un autre aux pièces pour orgue, et, si l'on n'oublie pas les volumes des œuvres complètes de Rheinberger publiés par Carus, on en a quasiment fait le tour. Certaines éditions complètes se trouvent en bibliothèque, et c'est le cas des 35 volumes publiés par Breitkopf entre 1954 et 1970 de Max Reger. Sämtliche Werke (avec trois volumes supplémentaires, en 1974 et 1984), dont les tomes 15 à 18, consacrés à l'orgue, ont bénéficié d'une révision par Hans Klotz en 1956, 1959 et 1966. Pour ce qui est des éditions pratiques, les organistes utilisent soit l'ancienne édition Peters, soit la dernière édition en date: les sept volumes parus entre 1987 et 1989 chez Breitkopf, préparés par Martin Weyer sur la base des travaux de Hans Klotz, avec une introduction de Martin Haselböck. L'apparition de la Werkausgabe, Wissenschaftlich-kritische Hybrid-Edition von Werken und Quellen de Max Reger, chez Carus, qui se situe à mi-chemin entre les deux catégories (la première destinée aux musicologues, la seconde, aux musiciens pratiquants), mérite d'être saluée comme un événement bienvenu! Elle est le fait de l'Institut Max Reger de Karlsruhe, qui a mis le projet sur pied en 2008, avec l'aide de l'Académie des Sciences et de Littérature de Mayence. Le titre de la série demande sans doute à être traduit et expliqué: on a préféré «Édition de travail» à la traditionnelle mention «Œuvres complètes». De fait, tous les outils nécessaires à la préparation sérieuse d'une bonne interprétation sont ici rassemblés. Dans le volume imprimé, sous forme d'introductions, de commentaires spécifiques à chaque œuvre, et de l'appareil critique traditionnel, on dispose de tous les outils nécessaires à ce travail. Ces textes se retrouvent évidemment sur le DVD, dans une forme qui en rend l'utilisation plus aisée, voire même ludique. En outre, les sources (manuscrit autographe, épreuve(s) corrigée(s), édition originale «autorisée») sont données in extenso, et ceci n'est pas un avantage négligeable, d'autant plus que l'utilisation et la comparaison de ces documents est rendue très facile par l'informatique, comme nous le verrons dans un instant. «Scientifique, critique et hybride», l'édition l'est sans aucun doute, par son approche méthodique, par le fait que chaque décision d'éditeur est justifiée (ou à tout le moins expliquée), et par la présence du fameux DVD. L'œuvre pour orgue de Max Reger Elle est bien passée l'époque où mon professeur, Charles Hens, proclamait: «La musique de Reger, c'est comme son nom: à l'endroit, à l'envers, c'est la même chose!». On voit même paraître quelques enregistrements par des organistes hexagonaux, et Reger franchit enfin les frontières du monde de l'orgue allemand (voyez CD_4039, dont le commentaire sera mis en ligne dans la foulée). Réjouissons-nous en et espérons que la présente édition accélèrera le mouvement. Je n'ai trouvé nulle part le plan d'ensemble de la partie de la RWA consacrée à l'orgue. Ce volume est numéroté I/3. On attend donc les deux précédents, et on ignore combien suivront. Une visite sur le site de l'éditeur m'apprend qu'un volume I/1 est (ou sera) consacré aux Fantaisies de chorals, et que le volume I/2 est (ou sera) la première moitié de celui-ci. Un volume I/4, consacré aux Préludes de chorals semble être sorti de presse. Espérons que l'éditeur tiendra Le Magazine de l'Orgue au courant... Le présent volume comprend la deuxième Sonate, op. 60, les Variations et Fugue sur un thème original en fa# mineur op. 73, la Suite op. 92, Introduction, Passacaille et Fugue op. 127 et la Fantaisie et Fugue op. 135b. De cette dernière, on trouve en fin de volume une version antérieure, rejetée par le compositeur. Peut-être un prochain volume inclura-t-il, dans la page consacrée à la chronologie de l'œuvre pour orgue, le renvoi aux différents volumes de la RWA? En passant, regrettons-ici qu'il soit impossible, au départ des textes du DVD, de faire copie de cette chronologie pour la citer. L'introduction constitue certainement une mise à jour complète, avec très nombreuses références bibliographiques, des connaissances concernant la genèse de chaque pièce éditée dans ce volume. Tous ces textes, très intéressants, ne peuvent pas non plus être copiés. Ce n'est qu'après une semaine de pratique du DVD que je découvre, sous le titre général «Reger Edition», que le mot Orgelwerke figure en bleu (ce qui indique que si l'on clique dessus, on ouvrira une page consacrée à ce terme). Ici se trouve le contenu détaillé des sept volumes qui seront consacrés à l'œuvre pour orgue. Dans les quatre premiers, les titres sont, eux aussi, en bleu. Si vous appelez une des pièces des volumes I, II et IV, vous obtiendrez la page descriptive de la composition (possesseur de la source, origine, format, papier à musique, nombre de pages, mode d'écriture, textes sur la partition, remarques). Le tout est illustré par une page de facsimilé du manuscrit et accompagné d'un renvoi à la stemmata ou arbre généalogique des diverses sources (conservées et disparues) de la composition. Et c'est après cette même semaine d'utilisation que je constate l'importance de la dernière ligne du descriptif d'une œuvre. Les rubriques sont: Dates de composition, révision, édition, création, dédicace, sources, documentation. Sous ce dernier poste (Materialen) se trouvent les lettres et documents ainsi que les critiques relatives à la composition. La plupart de ces textes sont donnés en transcription, et quelques-uns sont également reproduits en fac-similé. Pourquoi n'avoir pas multiplié ces originaux, en particulier pour les critiques parues dans divers journaux? Plusieurs documents ont une valeur très particulière: programmes de concerts de création, annonces de publication par les éditeurs, etc. La question se pose des choix faits dans ce qu'on publie ou non. Par exemple, j'ai cherché en vain l'article «flatteur» rédigé en 1901 pour Die Musik-Woche par Martin Krause, le dédicataire de l'opus 60, dont on nous dit qu'il pourrait en quelque sorte être l'élément déclencheur de la composition. La partition imprimée Parlons tout d'abord du texte imprimé, qui reste quand même l'élément principal. La gravure en est d'une élégance indéniable: texte aéré, notes d'une taille très judicieusement choisie, recherche de clarté dans l'inscription des différents textes (nuances, marques de tempo et de caractère, registrations et indications de claviers, pour lesquelles Reger, dans ses manuscrits, était d'une méticulosité quasi maladive, et utilisait régulièrement pour certaines une encre rouge, pour les rendre plus distinctes). On connaît la densité de l'écriture du compositeur et le souffle dont il anime ses partitions. C'est dire que la tourne des pages est dans cette musique un problème quasiment insoluble. On observe cependant que, chaque fois que c'est faisable, l'éditeur a ménagé les tournes les plus aisées possibles, préférant systématiquement ménager la tourne en «annonçant» la première mesure de la page suivante, alors que l'édition Breitkopf vous permet souvent de découvrir que la tourne était possible... après avoir arrêté de jouer pour tourner la page... Pour atteindre tous ces objectifs, l'éditeur a choisi un format vertical légèrement plus grand que le format usuel (25 x 32,5 cm, alors que le format habituel est proche de 23 x 30,5 cm) et pratique des marges adéquates, ni trop petites, ni trop grandes. Je ne comprends pas vraiment pourquoi, à 35 reprises, une astérisque dans le texte musical renvoie à une note qui encombre le bas de la page, renvoyant elle-même à l'appareil critique. N'aurait-il pas suffi de dire une fois pour toutes «une astérisque dans le texte musical attire l'attention du lecteur sur un point particulièrement important de l'appareil critique»? En plusieurs endroits, des changements de clefs simplifient sensiblement la lecture par rapport à l'édition originale. Les indications de claviers posent question (outre le fait qu'on a supprimé le point après l'indication «Man.». En français, ceci serait une erreur): tant qu'à simplifier, pourquoi ne pas aller jusqu'au bout? Il est évident qu'il s'agit ici de claviers. On pourrait donc se contenter du simple chiffre romain, ce qui parfois résoudrait des problèmes d'encombrement. Ainsi, mes. 47 de l'op. 92/1, placer un simple «I» devant l'accolade (emplacement choisi par Reger et par son graveur) aurait allégé la lecture, et permettrait de placer la nuance «mf» là où elle devrait être (tout comme mes. 55 et 65). Le DVD Le volume «traditionnel» se trouve dans un emboîtage avec une double page du même format, en fort carton, qui supporte le DVD. Indications exclusivement en allemand. Celui qui, comme moi, comprend un peu la langue de Goethe, y apprend qu'il faut installer le Software Edirom sur le disque dur de l'ordinateur, et que cela peut prendre jusqu'à 60 minutes. Insertion du DVD dans l'ordinateur. Apparition de plusieurs icones, mais pas une seule n'est l'application Edirom. Après plusieurs ouvertures de dossiers, je conclus que celui qui s'appelle «RWA Band 1-3», qui pèse presque 7 Go doit être ce qu'ils appellent «le Software». Vingt minutes plus tard, j'éjecte le DVD, et cela semble fonctionner. Il n'est indiqué nulle part comment faire pour obtenir la version anglaise de toutes les fenêtres. L'icône qui permet d'y arriver (une roue dentée, à gauche du point d'interrogation qui mène au «Benützerhandbuch») ne figure même pas sur la double page (uniquement en allemand) qui sert d'étui au DVD! J'y ai trouvé la possibilité de passer de l'allemand à l'anglais pour ce qui concerne le programme et le contenu. Le pourtant utile «Benützerhandbuch», quant à lui, est resté obstinément teuton... Comme d'ailleurs la plupart des fenêtres. Mais au moins, cette plupart contient-elle une mention à cliquer: «English Version». Si j'étais programmeur chez Edirom, j'aurais fait en sorte que ce choix s'applique par défaut à tout le contenu, à partir du moment où l'utilisateur a fait le choix de cette langue dans les roues dentées... À l'usage, d'autres lacunes inexplicables apparaissent: «Zur Darstellung der Anmerkungen» n'est pas traduit. Également accessibles sous des titres anglais les textes allemands de 904 rubriques «Texts» et 278 «Annotations», en réalité le contenu de l'appareil critique, qui n'a pas été traduit. Lacunes d'autant plus regrettables que tout ceci est rédigé dans un langage particulièrement technique, donc accessible seulement à ceux qui connaissent vraiment très bien la langue allemande et son sous-produit, l'allemand musicologique. Exercice pratique sur DVD Quand vous avez choisi un des cinq numéros d'opus de ce volume, il apparaît dans le navigateur et on vous offre le choix dans tout ce qui concerne cette œuvre. Ce sont les étapes suivantes: E pour «Entwurf» (Esquisse [manuscrite]), SV pour «Stichvorlage» (manuscrit ayant servi à la gravure), KA pour «Korrekturabzug» (épreuve corrigée) et ED pour «Erstdruck» (édition originale). Pour l'opus 92, que nous prendrons pour exemple, vous accédez à la copie manuscrite ayant servi à la gravure, à la première édition, et enfin à la RWA. Par un double-clic, ces trois textes s'ouvrent sur l'écran (qu'il vaut mieux avoir grand, voire très grand!). Un clic sur le navigateur de mesures fait apparaître simultanément dans les trois fenêtres la mesure demandée. Un curseur permet de se déplacer rapidement (pas de possibilité d'encoder le numéro de la mesure recherchée), et un clic sur «show» fait apparaître la mesure, atteinte automatiquement dans les trois sources. Plus spectaculaire: en cliquant sur les flèches qui permettent d'avancer ou de reculer mesure par mesure, le texte musical défile dans chacune des trois fenêtres. Chaque fois qu'une remarque figure dans l'appareil critique, pour autant que vous ayez activé l'icône idoine dans la barre supérieure, une petite icône apparaît dans la mesure. Un clic, et dans une nouvelle fenêtre surgissante, vous lisez (en allemand seulement) le détail en question. Une version améliorée serait de faire figurer l'icône d'appel des remarques non pas au centre de la mesure, mais à l'endroit même de la partition où survient le détail critique. Une aide appréciable est la numérotation de toutes les mesures, dans toutes les partitions ouvertes, que l'on peut activer dans la barre supérieure. Pour passer d'une œuvre à l'autre, il suffit de choisir le titre désiré dans le déroulant, à gauche, dans la barre supérieure. Exercice de critique: un cas choisi au hasard... Opus 92/1, mes. 26: manque le crochet au second triolet. Mes. 27 à 30: on devine que le choix a été fait d'ajouter des signes de triolets avec crochet au premier groupe de chaque mesure (il n'y en a pas dans les sources); mais pourquoi n'y en a-t-il pas à l'alto, mes. 27 et 28 et à la pédale, mes. 29? Dans l'ensemble de l'ouvrage, le passage d'un «réviseur de multiplets» n'aurait pas été superflu; il aurait sans doute insisté pour qu'on explique au lecteur que les crochets des triolets sont utilisés quand un silence fait partie du groupe, imprimés dans les autres cas sans crochet (sauf exceptions incompréhensibles, voyez le premier système de l'Invocation du même opus: quatre triolets avec crochets dans l'édition originale, une fois oui, une fois non, une fois oui, une fois non dans RWA... Mes. 25 et 35: remplacer l'original «poco rit.» par «poco ri-tar-dan-do» n'ajoute rien, sinon un embouteillage d'indications de tempo... Mes. 36: mauvais choix pour la nuance «pp», repoussée après «II. Man», un temps après qu'elle ait pris effet. Pourquoi ne pas l'écrire (comme Reger dans son manuscrit, et le graveur dans la première édition au-dessus de l'indication de clavier. C'est bien ce que l'on fait deux mesures plus loin? (même remarque, mes. 42). Mes. 38: triolet sans crochet. Idem à la main gauche, mesure suivante. L'indication complète manque au troisième temps de cette mesure, au ténor (et ainsi de suite...). Somme toute, un texte fort correct, malgré ces quelques petits détails. Mais la lecture des manuscrits de Reger et aussi de ses corrections parfois en plusieurs strates, montre qu'il était attentif au moindre détail... ..., quelques points de détail... Dans le premier mouvement de l'opus 60, mesures 49, 56, 113, 118 et 120, on trouve des indications de registrations «C III» et «C II». J'ai eu beau chercher la signification de ces indications. Peut-être l'explication est-elle perdue quelque part dans la masse d'information accessible. Mais n'aurait-il pas fallu mettre ici une de ces petites pastilles renvoyant à l'appareil critique, dans les partitions accessibles sur le DVD? La solution m'apparaît à la mesure 120, quand figure au-dessus de la pédale la mention + C I, II, III: c'est «C» pour Coppel! Dans le souci d'allègement du texte, on pouvait sans doute se passer de cette lettre (mais pas d'une explication préliminaire!). Le souci de précision du musicologue entraîne parfois des maniaqueries qui font sourire le musicien. Ainsi, toujours dans l'Improvisation, premier mouvement de l'opus 60, mesures 37 à 44, un crescendo conduit de «più f» à «ff». Il est écrit entre les deux systèmes des mains et, dans l'édition originale, répété entre le système de la pédale et celui de la main gauche, évidemment plus pour cette main gauche que pour la pédale, par définition dépourvue de boîte expressive. Les deux mains jouent chacune sur un clavier différent et Reger insiste pour qu'ils soient de force égale. La RWA place cette indication sous la portée de la pédale, ce qui est effectivement graphiquement plus clair, mais amène une situation qui ne plaît pas à l'éditeur: les neuf derniers temps de la pédale étant silencieux, on arrive, pour cette voix, au paradoxe d'un crescendo sur un silence! D'où l'anticipation du «do» final de l'indication sur la dernière note de la pédale. Oui, mais: les deux boîtes expressives étant évidemment commandées par l'unique pied droit à la fois car le pied gauche joue, et pour obtenir l'égalité de nuances souhaitée, maintenir le parallélisme des indications avait beaucoup de sens! Même situation aux mesures 100 à 108, avec la circonstance complémentaire que sur le troisième système du crescendo, soit les quatre dernières mesures du crescendo, manque la mention «cre - scen - do», maintenant entre crochets. À la fin de ce même mouvement, l'indication du «rit.» final figurait dans l'édition original entre les deux systèmes des mains, et était poursuivie par des traits pointillés jusqu'à l'accord final. L'éditeur de la RWA à complété le texte: «ri - tar - dan - do» et l'a placé au dessus du système, ce qui repousse la dernière mention, «quasi Adagio» vraiment hors champ. ...et quelques suggestions... Quand on travaille, un grand nombre de fenêtres sont ouvertes, et il faut souvent recourir à la fermeture de celles dont on n'a plus besoin. Sur mon Mac, c'est «commande-W». Oui, mais parfois, c'est la fenêtre d'une des sources qui se ferme, et c'est tout un cirque d'aller la rechercher et la reformater. Pourquoi ne pas inclure dans l'application le fameux «commande-Z», qui permet de revenir pas à pas aux actions précédentes? Quand vous travaillez sur trois ou quatre fenêtres simultanément, les possibilités de visualisation sont excellentes: à l'aide de la souris, vous pouvez voir la page entière d'une source, une seule ligne d'un autre, et seulement la mesure examinée sur les deux autres. Il est regrettable que, chaque fois que vous demandez à voir une autre mesure, ces réglages sont perdus car la machine vous présente les quatre sources ouvertes dans la même dimension. Enfin, nous avons déjà souligné l'impossibilité de «couper/coller» des passages du commentaire pour en faire des citations. On comprend que l'éditeur se protège contre les infractions au droit d'auteur (un rappel figure d'ailleurs sous chaque page de la RWA sur le DVD). Mais faut-il pour autant forcer le musicologue, le professeur ou l'étudiant à recopier servilement les extraits du commentaire ou des informations qu'il veut légitimement citer? Conclusion On l'a vu ci-dessus, les observations formulées portent sur des points de détail, que l'on pourra juger très secondaires. Elles reflètent seulement le fait que l'édition musicale devient une véritable gageure quand on veut à la fois respecter l'esprit et la lettre d'un texte. Le plus précis des compositeurs, sensible au plus menu détail, qu'était Reger, a lui-même fait preuve en divers points d'un manque de parfaite cohérence. Dans le fond, cette édition d'un texte musical généralement complexe a été parfaitement menée à bien. L'outil DVD, après une période d'apprentissage et une fois domestiqué, se révèle être très pratique, même si de petites adaptations sont souhaitables, en particulier pour les utilisateurs qui ne pratiquent pas la langue allemande. Il ne fait aucun doute que la Reger Werkausgabe fera date dans l'édition musicale! | |
Date du commentaire | 03/08/2013 | |
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