Détail d'une partition de la partithèque du M'O+

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Titre Motets à 4 et 5 voix
Compositeur Schmid le Jeune, Bernhard
Opus
Année de composition 1607
Éditeur(s) scientifique(s) Jean-Luc Gester
Éditeur Les Cahiers du Tourdion
Numéro d'édition 183
Année de l'édition 2006
ISMN deest
Site de l'éditeur http://www.letourdion.fr
Nombre de pages 36 dont 26 de musique
Date de réception au M'O 21/01/2010
CommentaireVoyez sous P_3594 et P_3636 les comptes rendus des deux premiers fascicules de cette collection arrivés à la rédaction du M'O+, car ils contiennent des considérations qui s'appliquent aux sept volumes de la série, que nous avons maintenant reçus. Nous n'y reviendrons pas, sauf peut-être pour rappeler le souhait que l'ensemble soit présenté en un seul tome, dont les 252 pages de musique soient assemblées avec une reliure ouvrant parfaitement (soit une couverture brochée de qualité, soit un système à anneaux dont il existe des versions tout à fait acceptables) et offrant ainsi au lecteur les pièces numérotées de 37 à 90 de la tablature de Bernhard Schmid le Jeune datée de 1607. À moins que l'éditeur ne décide de nous apporter l'intégralité de cette source très importante, en les faisant précéder, ce qui ne serait pas vraiment une mauvaise idée, par la transcription des 29 intonations d'Andrea et Giovanni Gabrieli et 6 toccatas des mêmes, Girolamo Diruta et Claudio Merulo, accessibles dans plusieurs autres sources et donc d'autres éditions modernes.
Sans doute n'est-il pas inutile de donner ici la table des matières résumée de l'ensemble (les chiffres romains et leurs divisions en groupes qualifiés par des lettres sont «éditorielles», c'est-à-dire propres au M'O:
  • I. Duodecim Modi vel Toni Andreæ Gabrieli (11 Intonations et leurs transpositions)
  • II. Octo Toni Vulgares (8 Intonations de Giovanni Gabrieli)
  • III. Toccate (1 de Giovanni Gabrieli, 2 de Girolamo Diruta, 1 de Claudio Merulo, 2 d'Andrea Gabrieli)
  • IV. Moctetæ mit 4. 5. Und 6. Stimmen
    a. A 4 (4 motets)
    b. A 5 (4 motets)
    c. A 6 (4 motets)
  • V. Canzonette und Madrigalien/ mit 4. 5. Und 6. Stimmen
    a. A 4 (8 pièces)
    b. A 5 (4 pièces)
    c. A 6 (4 pièces)
  • VI. Fugen (oder wie es die Italianer nennen) Canzoni alla Francese.
    4. Voc.
    (12 pièces)
  • VII. Passo è Mezzo mit underschiedlichen Variationibus (2 pièces)
  • VIII. Gagliarde (12 galliardes)
L'ordre de parution des sept fascicules n'ayant pas observé la succession des pièces dans l'original, on ne les a pas numérotés pour qu'ils fassent une suite. J'ai marqué mon exemplaire du présent volume: 1/7; il s'agit du point IV.a et de la première moitié du point IV.b ci-dessus. Les quatre motets à quatre voix sont signés Flaminio Tresti, Christian Erbach, Francesco Bianciardi et Jo Leo Hassler, les deux motets à six voix sont signés Bernardino Morelli et Hans Leo Hassler (soit deux ou trois noms bien connus des organistes, et trois noms virtuellement inconnus, qui auraient bien mérité quelque information...).
La mise en page n'a pas bien tenu compte des tournes. Étant données les quatre pages laissées blanches, une distribution plus attentive du texte musicale aurait permis de les éviter toutes, ou du moins de les rendre aisées (au lieu de 2 tournes possibles, 1 presque confortable et 6 impossibles) sans augmenter le volume de la publication.
La lecture des Notes critiques entraine quelques... notes critiques: alors que certains commentaires vont au fond des choses, en évoquant parfois en détail des problèmes de croisement de voix qui n'ont pas d'influence sur le résultat sonore, on se demande pourquoi quelques situations étranges n'ont pas mérité de commentaire. Ainsi, dans la première pièce, qui n'a provoqué aucune remarque, on trouve, mesure 23 un mouvement de l'alto qui entraine de méchantes quintes parallèles, qu'on voudrait corriger en faisant de la deuxième note un ré, au lieu d'un do. Bien sûr, la tablature ne laisse pas de place au doute: c'est un do. Mais trois mesures plus tôt, une mesure identique (un ton plus haut), évitait les quintes par la répétition de la première note de l'alto... Par ailleurs, on aurait bien aimé connaître l'avis de l'éditeur (un paragraphe de l'introduction laisse l'interprète devant ses propres responsabilités) sur les nombreux exemples d'accords plus larges que l'empan de deux mains: octave courte, pédale en troisième main? Et on ne lui en aurait certes pas voulu d'avoir fait passer ici où là d'un système à l'autre les notes qui, évidemment, doivent se jouer par l'autre main: la tablature ne donnant à cet égard aucune indication, pourquoi ne pas aider l'interprète en regroupant le plus souvent possible les notes jouées par une seule main?
Pour la suite du feuilleton, lisez dès parution les comptes rendus P_3658, 3659, 3660 et 3661.
Date du commentaire02/02/2010
  
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