Détail d'une partition de la partithèque du M'O+
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| Titre | Sämtliche Orgel- und Clavierwerke III.2. Choralbearbeitungen (Teil 2) | |
| Compositeur | Jan Pieterszoon Sweelinck | |
| Opus |
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| Année de composition | ||
| Éditeur(s) scientifique(s) | Siegbert Rampe | |
| Éditeur | Bärenreiter | |
| Numéro d'édition | BA 8486 | |
| Année de l'édition | 2008 | |
| ISMN | M-0006-52671-0 | |
| Site de l'éditeur | http://www.baerenreiter.com | |
| Nombre de pages | XX + 84 dont 70 de musique | |
| Date de réception au M'O | 24/04/2008 | |
| Commentaire | Pour les premiers volumes présentés de cette édition Sweelinck, reportez-vous aux textes repris du M'O (P_2968 et P_2969) et, pour le premier fascicule de ce troisième volume, dont l'essentiel du commentaire s'applique à cette deuxième partie, P_0003. Revenons brièvement à la volonté ouvertement manifestée par Rampe d'ignorer le classement SwWV. En tête de l'ouvrage, la table des matières donne les concordance de la classification Rampe (ici: C11 à C19) avec Seiffert (1943), Annegarn (1968) et Dirksen (1997). Les deux premières équivalences sont de toute évidence faites aux éditions de Sieffert et de la VNM. Mais la concordance avec Dirksen (tous les lecteurs auront compris que 1997 correspond à son livre The Keyboard Music of Jan Pieterszoon Sweelinck) pose problème: outre le fait qu'il aurait été aimable de dire qu'on fait ici référence à la table des pages 641 à 643 de cet ouvrage, n'aurait-il pas été raisonnable de renvoyer plutôt aux SwWV donnés dans le volume équivalent de l'édition Breitkopf, publié en 2006, soit deux ans avant celui-ci? Et de deux choses l'une: ou bien l'on donne cette table en début de volume, ou bien l'on publie les équivalences au début de chaque pièce. La redondance de ces données contribue à encombrer inutilement le texte musical... Le volume III de l'édition Breitkopf comprend 17 pièces, les deux tomes du volume III de Bärenreiter en donnent 19. Mais la différence entre les deux tables est en réalité de quatre pièces: là où Dirksen et Vogel ne prennent pas en compte trois pièces d'authenticité douteuse (Herzlich lieb hab ich dich o Herr et les deux Vater unser im Himmelreich), Rampe n'a pas trouvé le canon à 3 sur Ave maris stella na, na, na! On connaît bien maintenant la volonté de l'édition Bärenreiter de donner toutes les variantes dans la partition, avec l'encombrement que cela implique. Le lecteur en souffre moins dans ce volume, dont les pièces n'ont généralement qu'une seule source. La mise en page tient bien compte des tournes de pages, et le texte est généralement aéré. Une meilleure distribution du texte sur quelques pages de cinq portées aurait peut-être encore amélioré la chose, au prix d'une ou deux pages supplémentaires... Quelques remarques: dans Puer nobis nascitur, il semble évident qu'un décalage des barres de mesures aurait été plus raisonnable. Dans la transcription des valeurs de notes, la décision de transcrire telles quelles les notes suivies d'un point après la barre de mesure est un choix respectable. Mais on trouve quelques situations étranges, quand la barre de mesure est la dernière d'un système, et quand le point se trouve à la ligne suivante... Enfin, que faire quand une note altérée au début d'une mesure se présente ensuite, dans la même mesure, sans altération? L'éditeur ayant choisi de répéter toutes les altérations à l'instar de l'original, l'interprète doit-il présumer que la note non altérée est devenu naturelle? Mais rien n'exclut que l'éditeur ait oublié de répéter l'altération... Un mot enfin, concernant la division en deux de chaque volume: outre le fait que cela implique la duplication de nombreuses pages du commentaire (description de la série, technique d'édition) ou la disparition dans le second fascicule de la composition des orges de Sweelinck, cette technique d'édition a une conséquence directe: chaque volume est naturellement plus cher en deux fascicules qu'en un seul. Les deux fascicule du volume III de Bärenreiter (LVIII + 182 pages) coûtent 69,90 ?. Le même volume dans l'édition Breitkopf: 34 ? pour 164 pages. | |
| Date du commentaire | 10/07/2011 | |
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