Détail d'une partition de la partithèque du M'O+

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P_0089 ()

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Titre Trois Préludes sur le choral «Straf mich nicht in deinem Zorn»
Compositeur Daveluy, Raymond
Opus
Année de composition 1994
Éditeur(s) scientifique(s)
Éditeur Lucarel
Numéro d'édition ORG-2
Année de l'édition 2002
ISMN M-9001339-1-5
Site de l'éditeur http://www.lucarel.com
Nombre de pages 20 (15)
Date de réception au M'O 15/07/2003
CommentaireLes sept volumes de cette nouvelle collection permettent d?en préciser à la fois les objectifs et les moyens: il s'agit clairement de faire apprécier par les organistes du monde entier quelques œuvres de leurs collègues canadiens. C'est au couple d'organistes montréalais, Lucienne et Gaston Arel, que l'on doit cette courageuse entreprise dont il faut souligner l'excellente qualité: pas de luxe superflu, juste ce qu'il faut et tout ce qu'il faut (sauf peut-être un petit paragraphe biographique sur les compositeurs? Seule Rachel Laurin en bénéficie, dans le sixième fascicule).
Chaque volume est présenté d'une façon identique, que chacun reconnaîtra vite, et identifiera immédiatement aux éditions de Luc Arel: reliure en spirale plastique blanche (serrée, donc probablement solide...), couvertures plastifiées crème avec texte marron, une page de titre, autant de pages qu'il en faut pour la musique, très clairement gravée sur un programme d'ordinateur par Gaston Arel, une page pour le générique, et le tour est joué. Pourquoi faire compliqué, quand on peut faire simple?

Le premier numéro de la série est une œuvre (P_0088) relativement récente de Daveluy (elle date de 1994), écrite sur un thème de choral bien connu et un autre tout à fait inconnu, du moins du rédacteur du M'O. Qu'est-ce que «Ballerma»? Deux détails pratiques: noter les trois registrations de la pièce en première page, et y renvoyer par des chiffres encerclés (comme des registrations d'harmonium) à l'endroit voulu n'est pas pratique. Si je voulais jouer cette pièce, je retranscrirais ces mentions aux endroits voulus. Dès lors pourquoi ne pas l'avoir imprimé ainsi? D'autre part, la distribution de la musique rigoureusement en trois systèmes de quatre mesures par pages ne permet pas de ménager de bonnes tournes, cependant nécessaires dans cette partition à l'écriture relativement dense.
Si le langage de cette première pièce est «gentiment moderne», les trois préludes de choral m'ont souvent rappelé Hindemith, par l'harmonie, et évidemment Bach par les pratiques d'ornementation de plus en plus complexes dans le premier choral (qui se présente sous forme de variations continues) et l'écriture canonique des deux dernières. Je n'ai pas compris pourquoi la reprise du «refrain», dans le premier choral, ne comporte plus de signes d'articulations. Doit-on maintenant jouer tout lié, ou bien recopier ceux qui figuraient en première page?

[M'O 80-81/108]

Date du commentaire28/07/2011
  
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