Détail d'une partition de la partithèque du M'O+

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Titre L'œuvre d'Orgue II. Douze Pièces (1886)
Compositeur Dubois, Théodore
Opus
Année de composition
Éditeur(s) scientifique(s) Helga Schauerte-Maubouet
Éditeur Bärenreiter
Numéro d'édition BA 8469
Année de l'édition 2006
ISMN M-006-53162-2
Site de l'éditeur http://www.baerenreiter.com
Nombre de pages XXXIX + [X] + 82 (73)
Date de réception au M'O 19/04/2006
CommentaireL'éditeur allemand n'a pas lésiné sur les moyens, pour cette future édition complète des œuvres pour orgue de Théodore Dubois, préparée par Helga Schauerte-Maubouet: l'abondant commentaire nous est donné en trois langues (F, GB, D) et est richement illustré par plusieurs photographies et reproductions de documents d'un grand intérêt. On remarquera en particulier quelques pages du catalogue manuscrit de ses œuvres, que Dubois rédigea vers 1921, et qui se trouve aujourd'hui en mains privées.
Théodore Dubois, un des nombreux élèves de François Benoist à s'être fait un nom plus rand que celui de leur maître, fut organiste de la Madeleine, où il succède à Saint-Saëns en1896. Il quitte cette fonction en 1896, pour devenir directeur du Conservatoire de Paris. Il est vrai que seules certaines pièces de son œuvre pour orgue sont aujourd'hui connues (et en particulier sa Toccata, évidemment), ce qui rend d'autant plus intéressante cette édition complète qui, tout naturellement, débute par les premières compositions, écrites entre 1859 et 1877: 26 pièces, la plupart destinées à la liturgie (Entrées, Offertoires, Élévations, Communions et Sorties), et dont seulement quelques-unes portent des titres «profanes». Le premier volume comprend donc des œuvres de jeunesse, relativement modestes. Quelques-unes semblent convenir aussi bien à l'harmonium qu'à l'orgue, mais la plupart comportent une partie de pédale. On lira avec intérêt les paragraphes de l'introduction consacrés à «Dubois et Merklin » et «Dubois et l'harmonium».
On peut encore aujourd'hui se procurer l'édition originale (1886) des Douze Pièces qui constituent le deuxième volume de l'édition Bärenreiter: l'éditeur parisien Leduc en assure régulièrement le retirage sous la célèbre couverture et dans le petit format de la série Musique religieuse de la Bibliothèque-Leduc. La comparaison fait apparaître tout le profit que l'interprète tirera de la nouvelle édition, gravée plus largement et beaucoup plus nette que les retirages, pas très propres. Une mise en page légèrement plus aérée facilite la lecture, tout en respectant les tournes, généralement bien prévues. On constate que le travail d'Helga Schauerte n'a pas été très compliqué, puisque l'édition originale est son unique source, mais qu'il a cependant été bien mené: corrections de petites imprécisions dans les liaisons, et suppression d'altérations de précaution inutiles rendent le texte parfaitement lisible.

[M'O 88/56-57]
Date du commentaire01/05/2015
  
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