Détail d'une partition de la partithèque du M'O+

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Titre Roth, Daniel
Compositeur Fantaisie fuguée sur «Regina caeli»
Opus
Année de composition 2006
Éditeur(s) scientifique(s)
Éditeur Schott
Numéro d'édition ED 200062
Année de l'édition 2007
ISMN 979-0-001-14510-7
Site de l'éditeur http://www.schott-music.com
Nombre de pages 16 dont 11 de musique
Date de réception au M'O 12/02/2010
CommentaireCette partition ne comble pas le vide relatif à sa date de composition dans le commentaire du CD Motette 13541, sur lequel Markus Lehnert a enregistré cette pièce (CD_3854). Mais un bref commentaire trilingue (F, GB, D) signé par le compositeur apporte quelques éclaircissements
«La Fantaisie fuguée sur Regina caeli se compose d'une introduction et d'un fugato dans le style d'une Fantaisie, construits sur le texte musical intégral du Regina caeli, l'antienne du 6e ton en l'honneur de la Sainte Vierge Marie chantée au cours de l'office des Complies du Samedi Saint jusqu'au Vendredi après la Pentecôte inclusivement. Dans toute l'œuvre j'ai voulu évoquer le texte: Regina caeli laetare, alleluia: Quia quem meruisti portare, alleluia: Resurrexit, sicut dixit, alleluia: Ora pro nobis Deum, alleluia. (Reine du ciel, réjouissez-vous, alleluia: car celui que vous avez mérité de porter, alleluia: est ressuscité comme il l'avait prédit, alleluia: priez Dieu pour nous, alleluia.)
Sur le plan de l'esthétique sonore, cette pièce a été écrite en souvenir du grand orgue E. A. Roethinger d'Erstein et de son premier organiste Victor Dusch. Les habitants de cette bourgade au sud de Strasbourg sont fiers, à juste titre, de leur orgue historique réalisé en 1914 dans lequel cohabitent d'une façon harmonieuse des éléments français et allemands.»
L'introduction est particulièrement réussie, avec des effets poétiques et lumineux, mettant subtilement en évidence la mélodie grégorienne, jouée en quatre pieds à la pédale. Une brève transition introduit la fantaisie fuguée, dont la densité de l'écriture et le tempo assez rapide conduisent dans un contexte plus tendu à un climax où le grégorien est «harmonisé» en larges accords. Une brève transition qui fait un peu penser à Messiaen ramène au calme pour une page finale très expressive.
On aurait pu utiliser une des deux pages laissées blanches à la fin de la partition, pour donner la composition de l'orgue qui a inspiré cette belle fantisie. L'instrument de Roethinger est en effet hors du commun. Il compte quatre claviers de 58 notes, dont deux sont expressifs, et 64 jeux. On observe un seize pieds à chaque clavier (et même deux au Grand-orgue) et, chose assez rare pour être signalée, un jeu de fond à haute pression par clavier (huit pieds aux manuels, quatre pieds à la pédale). La composition de la pédale reflète bien l'orientation de tout l'instrument vers les sonorités graves: 32, 16, 16, 16, 16, 10 2/3, 8, 8, 8, 8, 4, 16, 16.
Date du commentaire16/02/2010
  
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