Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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CD_4364 () |
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Titre du CD | Alexandre Pierre François Boély. Pièces d'orgue & musique sacrée | |
Interprète(s) | François Ménissier (FR) & Ensemble Gilles Binchois, dir. Dominique Vellard | |
Éditeur | Tempéraments | |
Numéro d'édition | 316021 | |
Site de l'éditeur | http://www.radiofrance.fr | |
Format audio | DDD | |
Date d'enregistrement | 17-18, 2-29 IV 2000 | |
Minutage total | 76:43 | |
Date de réception au M'O | 12/02/2001 | |
Livret | 56 pages (F, GB); photo(s) de l'instrument: 2 C, composition et registrations | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | Dole (FR) Collégiale Toulouse (Fr) Basilique de la Daurade |
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Compositeur(s) | Alexandre Pierre François Boély | |
Descriptif orgue(s) | A (1-15) Dole (FR) Collégiale. Riepp (DE) 1754/Callinet (FR) 1787 /Stiehr & Mockers (FR) 1854/Hartmann (FR) 1959. IV/59 B (16-26)Toulouse (FR) Basilique de la Daurade. Poirier & Lieberknecht (FR) 1864/Cattiaux (FR) 1995. III/42 | |
Accord orgue(s) | A 555 B 555 dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | Alexandre Pierre François Boély
Répertoire pour orgue 1. Rentrée de la Procession, op. 42/1 2. Andante à deux claviers, op. 18/2 3. Antienne: Rorate Coeli 4. Noël l (Ô jour ton divin flambeau) 5. Noël (Vous qui désirez sans fin), op. 42/4 6. Noël suisse 7. Noël lorrain (Grâce soit rendue) 8. Antienne: Alma Redemptoris 9. Fugue. Plein-jeu 10. Duo, op. 41/5 11. Andante [Quatuor), op. 10/12 12. Dialogue du Cornet et du basson, op. 35/8 13. Grand chœur, op. 10/4 14. Tierce en taille, op. 12/8 15. Hymne Stupete Gentes 18. Allegro ma non troppo (D), op. 18/7 21. Andante con moto (Eb), op. 18/1 22. Fantaisie et Fugue (Bb), op. 18/6 23. Salve Regina 24a. Pange lingua op. 42/7 24b. Canto fermo figurato nella parte acuta, op. 41/13 24c. Trio sur la voix humaine, op. 36/5 24d. Fughetta, op. 42/8 25. Ave verum, op. 36/10 26. Toccata (b), op. 43/13 | |
Commentaire | Voici le quatorzième CD Tempéraments, et le quatrième coup de cœur: aucune collection ne peut se vanter d'un tel score, d'autant que le «coup de chapeau» est d'invention trop récente pour avoir été attribué à quelques productions de la série qui le méritaient amplement. Je dois avouer que c'est à la quatrième audition que l'évidence de la distinction m'apparut quand, entendant la Tierce en taille (14), magnifique de souplesse et d'émotion, je parvins à surmonter les réticences que provoquait la plage 2, jouée avec une réserve incompréhensible. Mais réécoutant -avec un plaisir toujours croissant - ce magnifique concert, j'en vins d'abord à supposer que l'interprète, ici comme partout ailleurs, ne laissant rien au hasard, savait ce qu'il faisait. Puis, lors de l'écoute décisive, j'en arrivai à considérer ce Prélude comme le point de beauté qui, par on imperfection, rend un visage encore plus beau. Je ne sais que vanter le plus dans ce superbe enregistrement: deux orgues de toute première grandeur, accordés à la perfection, des interprètes remarquables, une musique à laquelle il faudra bien que le grand public, alerté par ce CD, donne enfin une place plus importante dans l'histoire de la musique d'orgue. Boëly, personnage extraordinaire, étant connu jusqu'ici seulement par quelques spécialistes, entre autres grâce au travail de Brigitte François-Sappey, qui signe une partie du livret. Quelques mystères titillent ma curiosité (je ne trouve pas la réponse à mes questions dans le livret par ailleurs extrêmement complet): les registrations données pour les accompagnements d'orgue font bien référence aux registrations utilisées sur les deux grands instruments, alors que l'on indique que l'enregistrement de l'Ensemble Gilles Binchois fut réalisé les 24 et 26 mai 2000 en l'Abbaye de Saint-Michel-en-Thiérache. Sans doute y a-t-il ici une jolie prouesse technique, dont on aurait pu faire étal. Par ailleurs, quel est ce son grave soutenant les voix dans l'Hymne Stupete gentes? Si, comme je le suppose, ils 'agit d'un serpent (pratique courante à l'époque), on aurait bien pu indiquer quel virtuose en joue avec une telle justesse, et autant de discrétion. Je ne dis rien en détail des interprétations, car il n'y a rien à en dire d'autre que: parfait, à écouter, absolument. [M'O 66/12-12] | |
Date du commentaire | 21/05/2015 | |
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