Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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CD_4152 () |
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Titre du CD | La dynastie des Couperin | |
Interprète(s) | André Isoir (FR) | |
Éditeur | Tempéraments | |
Numéro d'édition | 316043 | |
Site de l'éditeur | http://www.harmoniamundi.com | |
Format audio | DDD | |
Date d'enregistrement | 1987 | |
Minutage total | 62:42 | |
Date de réception au M'O | 15/11/2013 | |
Livret | 20 pages + 4 pages de Digipack (F, GB); photo(s) de l'instrument: 2 C, composition, pas de registrations | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | Saint-Michel-en-Thiérache (FR), Abbaye Saint-Michel | |
Compositeur(s) | Louis Couperin, François Couperin, Armand-Louis Couperin, Gervais-François Couperin | |
Descriptif orgue(s) | Saint-Michel en Thiérache (FR), Abbaye Saint-Michel Boizard (FR) 1714/Haerpfer (FR) 1980/ Westenfelder (DE) 1997. IV/31 | |
Accord orgue(s) | 524 dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | Louis Couperin 1. Chacone (1658) 2. Fantaisie sur la tierce du Grand Clavier avec le tremblant lent 3. Fantaisie [Récit de basse] 4. Fantaisie; 1654 5. Duo 6. Fantaisie sur le Cromhorne; septembre 1655 7-27. François Couperin: Messe propre pour les couvents 28. Armand-Louis Couperin: Dialogue entre le Hautbois et la Basson 29. Gervais François Couperin: Louis XVIII ou le retour du bonheur | |
Commentaire | Il faut lire attentivement les indications au verso du coffret: «Parution initiale: ADDA 581063 (1987)». Ceci est donc ce que l'on appelait un «repiquage», du temps du bon vieux Long playing aujourd'hui rebaptisé «vinyle». Cette référence vieille de bientôt trente ans ne faisant pas partie de la discothèque du M'O, l'occasion nous est donc offerte d'en parler pour la première fois. Les premières plages de cette évocation d'une des plus grandes dynasties d'organistes français sont tout naturellement consacrées à Louis (1626-1661), avec six des pièces que l'on connaissait déjà avant la parution de l'édition par Davitt Moroney qui, rappelons-le, signa le premier enregistrement complet de l'œuvre en guise d'ouverture de la collection Tempéraments (CD_4361). La Messe des Couvents de François, dit «le Grand» avait déjà été enregistrée 14 ans plus tôt par le même interprète à Sarre-Union, pour Calliope. Il est clair que l'orgue de Saint-Michel-en-Thiérache est plus authentique et ce sera une bonne raison de préférer le présent instrument, tout en regrettant que les mixtures n'aient pas été accordées, et que tous les mouvements joués claviers accouplés ne se distinguent pas par la justesse. Quant au jeu d'André Isoir, il plaira à ceux qui aiment ses emportements et ne sont pas sensibles aux nombreux ornements pris avant le temps. Sur le papier, la partie la plus originale de ce programme se trouve dans ses deux dernières plages, qualifiées par Jean-Michel Verneiges de «mondaines ou circonstancielles». Isoir s'est vu contraint de transposer ces deux pièces pour satisfaire le tempérament de l'instrument. Pour ma part, j'aurais préféré déménager la production plutôt que la musique: l'orgue de Boizard est trop racé pour servir ces batteries et effets assez faciles, qui demandent un orgue plus «pompier». Après audition, on ne peut que souscrire à cette autre affirmation de Jean-Michel Verneiges: «Le respect qui leur est dû n'est pas tel que certaines libertés, prises à l'occasion par les auteurs eux-mêmes, ne puissent être autorisées à l'interprète d'aujourd'hui. En remplissant ou en altérant délibérément l'harmonie, André Isoir a choisi d'amplifier les effets d'une musique de genre, dont la curiosité et l'humour restent actuellement les seuls justifications de l'exécution». Le format de cette production nous donne la troisième présentation de la série: après les 27 premières références, sous vilains boîtiers en plastique, on a eu droit à une petite dizaine de bien plus sympathiques «digipacks», avant ce boîtier au format d'un petit livre, qui n'entrera pas dans vote discothèque, et qu'il faudra classer du côté des DVD... L'emballage est soigné et le livret, logé dans un étui bien protecteur, prend des dimensions qui permettent une mise en page plus large et plus lisible. Paradoxalement, on ne trouve pas ici les registrations, alors que c'était jusqu'ici un des points forts de la collection. | |
Date du commentaire | 21/05/2015 | |
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