Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
|
CD_4106 () |
|
96 / 1024 |
Navigation sur l'ensemble de la discothèque, pas de recherche effectuée Les mentions soulignées indiquent les inédits dans les banques de données du M'O au moment de la rédaction |
|
Titre du CD | Charles Tournemire. Les sept paroles du Christ | |
Interprète(s) | Martin Jean (US) | |
Éditeur | Loft | |
Numéro d'édition | 1083 | |
Site de l'éditeur | http://www.loft.cc | |
Format audio | 24 bit Technology | |
Date d'enregistrement | 3-4 VI 2003 | |
Minutage total | 66:23 | |
Date de réception au M'O | 25/10/2006 | |
Livret | 16 pages (GB); photo(s) de l'instrument: 2 C, 2 NB, pas de composition, pas de registrations | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | New Haven (US), Yale University, Woolsey Hall | |
Compositeur(s) | Charles Tournemire, Jean Langlais | |
Descriptif orgue(s) | New Haven, US, Yale University, Woolsey Hall Hutchings-Vorey (US) 1902/Steer & Son (US) 1915 / Skinner (US) 1928. IV/170 | |
Accord orgue(s) | 434 dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | Charles Tournemire 1-7. Sept Chorals-Poèmes d'orgue pour les Sept Paroles du Christ 9. Choral sur le "Victimae paschali laudes" 8. Jean Langlais: Trois Paraphrases grégoriennes, op. 5: Mors et resurrectio | |
Commentaire | Le commentaire du livret ouvre sur une citation de Tournemire: La musique d'orgue dont Dieu est absent est un corps sans âme. Écoutant cet enregistrement, j'ai envie de paraphraser: La musique de Tournemire, jouée dans une salle de concert, y perd son âme. En l'occurrence, c'est à regret que je formule cette constatation, car Martin Jean se révèle interprète sensible et lyrique, qualités essentielles pour cette musique. Mais si l'on gagne en lisibilité, dans cette acoustique pas assez enrobante, on perd surtout en poésie, voire en mysticisme, deux caractères indissociables de l'esprit Tournemiresque. La clarté de l'acoustique révèle sans confusion possible, malgré ses 170 jeux (qui permettent de choisir), que cet orgue, intéressant au demeurant, est bien américain et non français (malgré de sérieuses lacunes dans l'accord des mixtures...). Cela se marque dans des anches un peu grasses, et des fonds plus tournés vers la tranchant des gambes que vers la rondeur des flûtes harmoniques. Outre les Septs Chorals et une des trois improvisations notées par Duruflé, on entend une pièce Jean Langlais, illustrant la filiation spirituelle qui unit ce compositeur à son prédécesseur à Sainte-Clotilde, au point qu'une écoute attentive permet à peine de les distinguer... [M'O 91/23] | |
Date du commentaire | 29/10/2013 | |
Retour à la liste des disques | ||