Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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CD_3510 () |
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Titre du CD | Francisco Correa De Arauxo. Facultad Organica I (3 x 2 CD's) | |
Interprète(s) | José Enrique Ayarra (ES) | |
Éditeur | Almaviva | |
Numéro d'édition | 0104/1 | |
Site de l'éditeur | ||
Format audio | DDD | |
Date d'enregistrement | A, B VI 1991, II 1992 C, D VI 1991, IV 1992 E/1-8 VI 1992 E/9-10, F/1-5 XI 1992 F/6-10 IX 1992 |
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Minutage total | 75:01, 73:45, 75:32, 72:10, 71:14, 66:01 | |
Date de réception au M'O | 07/04/2000 | |
Livret | 148 pages (E, GB); photo(s) de l'instrument: 9, composition et registrations | |
Orgue(s) et/ou instrument(s) | A (A/1-10) Sevilla, ES, Monasterio de Santa Paula. B (A/11-15, B/1-6) Sevilla, E, Real Academia de Buenas Letras. C (B/7-11) Sevilla, ES, Monasterio de San Clemente. D (C, D) Sevilla, ES, Iglesia del Salvador. E (E/1-8) Algodonales, ES, Iglesia Parroquial. F (E/9-10, F/1-5) Sevilla, ES, Catedral, Capilla Real. G (F/6-10) Osuna, ES, Iglesia Colegiata. |
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Compositeur(s) | Francisco Correa de Arauxo | |
Descriptif orgue(s) | A (A/1-10) Sevilla, ES, Monasterio de Santa Paula. Calvete (ES) 1806. I/21/2. B (A/11-15, B/1-6) Sevilla, ES, Real Academia de Buenas Letras. Grenzing (D) 1986. II/5+1/2. C (B/7-11) Sevilla, ES, Monasterio de San Clemente. Calvete (ES) 1804. I/19/2. D (C, D) Sevilla, ES, Iglesia del Salvador. de Bono (Malte) 1794/Grenzing (DE), 1984. II/48/2. E (E/1-8) Algodonales, ES, Iglesia Parroquial. Calvete (?) (ES) XIX. I/10/2. F (E/9-10, F/1-5) Sevilla, ES, Catedral, Capilla Real. Calvete (ES) 1807. I/23/2. G (F/6-10) Osuna, ES, Iglesia Colegiata. de La-Herran (ES) 1981. I/11/2. | |
Accord orgue(s) | A 555 B 5X5 C 455 D 535 E 535 F 535 G 43X dans l'échelle de La Rasette | |
Programme | Francisco Correa de Arauxo
CD A 1. Canto Llano de la Immaculada Concepcion (68-69) 2-15. Tientos 22, 14, 53, 37, 26, 15, 39, 40, 21, 20, 41, 35, 29, 13. CD B 1-10. Tientos 65, 17, 38, 30, 18, 19, 25, 27, 50, 28 10. Siguese la... cancion Susanna (61) CD C 1. Prosa del Santissimo Sacramente (67) 2-11. Tientos 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 CD D 1-12. Tientos 11, 12, 69, 55, 54, 31, 24, 36, 32, 16, 56, 23 CD E 1-8. Tientos 59, 34, 33, 62, 51, 45, 42, 44 9. Cancion glosada (64) 10. Tiento 49 CD F 1-5. Tientos 63, 62, 47, 52, 48 6. Siguese... Tomas Crequilion (66) 7-10. Tientos 60, 46, 43, 58 | |
Commentaire | Cette entreprise d'une grande envergure est tout à l'honneur de la Junta de Andalucia qui rend ainsi un hommage largement mérité au plus grand des organistes ibériques, et sans aucun doute un des plus grands de tout son siècle, sur les orgues de la ville dans laquelle il passa la plus grande partie de sa vie. La qualité de la documentation et le goût à la fois sobre et distingué qui ont présidé à la présentation de ces six CD's réunis en trois boîtiers de deux, avec un volumineux livret trilingue, sont remarquables. On ne pourra pas critiquer la volonté de se limiter, dans le choix des instruments, à des orgues sévillans (à l'exception de l'orgue d'Algodonales, qui se trouve dans la province de Cadiz). Cependant, quelques-uns de ces orgues ne sont pas en état parfait et l'auteur de ces lignes en connaît d'autres, en Castille par exemple, contemporains de Correa et qui n'auraient pas déparé cette production. Autre décision qu'il nous faut respecter: celle d'avoir confié l'enregistrement de ces sept heures de musique à un seul interprète, comme il se doit sévillan lui aussi. Ce n'est pas qu'une quelconque monotonie s'installe, car la musique de Correa est d'une invention et d'une richesse inversement proportionnelles à l'étendue de l'unique clavier dont il disposait... Mais, comme on a bien senti le besoin de multiplier les instruments, n'aurait-on pu souhaiter nous faire entendre quelques-uns des jeunes talents que l'Espagne doit bien compter aujourd'hui? José Enrique Ayarra est chanoine de la cathédrale de Séville, dont il est l'organiste, et aussi professeur d'orgue au Conservatoire supérieur de sa ville et titulaire du bel instrument des Venerables. Sa connaissance de tout ce qui fait le style de la musique de Correa est grande, et il applique parfaitement toutes les prescriptions de l'auteur de la Facultad Organica qui, comme on le sait est avant tout un traité d'interprétation et d'écriture à l'orgue. L'ornementation et le fameux Ayrezillo de proporcion menor que tant d'organistes négligent, sont ici de règle. Les choix de l'interprète dans le domaine de l'articulation ne sont pas toujours ceux qui ressortiraient tout naturellement de l'utilisation des doigtés anciens, et ceci se trouve parfois amplifié par une prise de son rapprochée, qui ne laisse pas toujours beaucoup d'air autour de l'instrument. L'interprète a-t-il lu la conclusion de l'intéressante contribution au livret de Louis Jambou: «L'?uvre pour orgue de Correa le fait entrer de plein pied dans le monde ludique de l'histoire de la musique baroque qui est déjà celle de l'affirmation et du développement instrumental du «stylus phantasticus» comme dirait Kircher en 1650»? Ou ne fait-il pas sienne cette proposition? Toujours est-il que son discours me paraît souvent moins libre, moins fantaisiste que ne nous le fait supposer l'écriture de Correa. Encore une fois: bravo pour cette monumentale réalisation! [M'O 62/12] | |
Date du commentaire | 29/10/2011 | |
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