Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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| Titre du CD | Frescobaldi. Volume Two | |
| Interprète(s) | Richard Lester (GB) | |
| Éditeur | Nimbus |
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| Numéro d'édition | 5861 | |
| Site de l'éditeur | http://www.wyastone.co.uk | |
| Format audio | DDD | |
| Date d'enregistrement | 2010 | |
| Minutage total | 68:07 | |
| Date de réception au M'O | 04/02/2011 | |
| Livret | 16 pages (GB); ceci n'est pas de l'orgue | |
| Orgue(s) et/ou instrument(s) | Clavecin Giovanni Battista Boni | |
| Compositeur(s) | Girolamo Frescobaldi | |
| Descriptif orgue(s) | Clavecin Giovanni Battista Boni (IT) c1619 | |
| Accord orgue(s) | Pas d'application dans l'échelle de La Rasette  | |
| Programme | Girolamo Frescobaldi 1. Gagliarde 1-5 2. Toccata settima (primo libro) 3. Partite 11 sopra l'Aria di Monicha 4. Partite sopra Ciaccona 5. Toccata nona (secondo libro) 6. Partite sopra Passacagli 7. Toccata terza (primo libro) 8. Toccata quinta (primo libro) 9. Corrente e Ciaccona 10. Toccata settima (secondo libro) 11. Balletto e Ciaccona 12. Toccata seconda (secondo libro) 13. Toccata sesta (primo libro) 15. Partite 12 sopra l'Aria di Ruggiero | |
| Commentaire | Ceci est le deuxième volume d'une série de quatre, dont le M'O n'a pas reçu le premier, également enregistré au clavecin, mais espère bien pouvoir vous présenter le troisième, prévu à l'orgue. J'avoue ne pas connaître l'interprète, bien que son site web m'apprenne qu'il a enregistré, pour Nimbus également, toutes les sonates de Domenico Scarlatti en sept volumes, soit 38 CD's réalisés entre 2000 et 2006... Le clavecin est signé Giovanni Battista Boni (et non Bonci comme indiqué en première page). La seconde édition de la «Bible» du clavecin, Makers of the Harpsichord and Clavichord 1440-1840 de Donald Boalch ne connaît de ce facteur que le clavecin de la collection du MIM à Bruxelles, daté 1619. Mais sa troisième édition (1995) mentionne l'instrument ici enregistré, qui date de la même année, et même un troisième, toujours de 1619, conservé dans un musée de Floride. Un point commun de ces trois instruments est la division des feintes des sol et ré dièzes, pour permettre de jouer aussi bien, dans toute la justesse voulue, des mi et la bémols. Deux des trois instruments, dont le présent, sont limités à un unique jeu de huit pieds. Si l'on ajoute à cela une prise de son peu enveloppante, vous comprendrez qu'une certaine monotonie se dégage de l'écoute de ces quatorze plages sur un timbre, certes beau (bien qu'un peu étranglé dans le dessus), mais peu riche et auquel manque l'espèce de halo velouté que permet l'usage d'un second huit pieds. Dommage, ce bec qui claque, chaque fois que l'on entend un do du ténor... Il n'y a évidemment rien à redire à la musique, d'autant plus que l'interprète a veillé à faire alterner les pièces dansantes, les variations et les toccatas. Richard Lester connaît les règles d'interprétation de la musique italienne, dont quelques-unes ont été précisées par Frescobaldi dans ses préfaces, et il est particulièrement adroit dans les passages expressifs. Sans doute un peu plus d'audace dans les traits virtuoses aurait donné à ses interprétations ce caractère méridional un peu fou auquel il préfère une maîtrise évoquant plus les brumes d'Albion que le soleil ultramontain... | |
| Date du commentaire | 09/02/2011 | |
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