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Titre du CD François Roberday. Les Fugues et Caprices
Interprète(s) André Isoir (FR) et Ensemble de violes Fretwork
Éditeur Tempéraments
Numéro d'édition 316023
Site de l'éditeur http://www.radiofrance.fr
Format audio DDD
Date d'enregistrement IX 1998, VI 2000
Minutage total 68:48
Date de réception au M'O 20/01/2002
Livret 28 pages (F, GB); photo(s) de l'instrument: 2 C, composition, pas de registrations
Orgue(s) et/ou instrument(s) Saint-Michel-en-Thiérache, Abbaye Saint-Michel
Compositeur(s) François Roberday, Louis Couperin, Anonyme
Descriptif orgue(s)Saint-Michel en Thiérache (FR), Abbaye Saint-Michel
Boizard (FR) 1714/Haerpfer (FR) 1980/ Westenfelder (DE) 1997. IV/31
Accord orgue(s)555 dans l'échelle de La Rasette razette
ProgrammeFrançois Roberday
1. Fugue 1e et Caprice sur le mesme sujet
2. Fugue 2e. Caprice sur le mesme sujet
6. Fugue 3e. Caprice sur le mesme sujet
7. Fugue 4e . Fugue, revers et 2 autres sujets
10. Fugue 5e
11. Fugue 6e . Caprice sur le mesme sujet
12. Fugue 7e
13. Fugue 8e. Caprice sur le mesme sujet
14. Fugue 8e . Caprice sur le mesme sujet
18. Fugue 9e . Caprice sur le mesme sujet
19. Fugue 10e
20. Fugue 11e
21. Fugue 12e
Louis Couperin
3. Fantaisie pour les violes (d)
5. Symphonie
8. Fantaisie de Violes (d)
9. Duo (g)
15. Simphonie (d)
16. Duo (d)
17. Simphonie
Anonyme
4. Fantaisie en Duo (g)
CommentairePour avoir édité les Fugues et Caprices de Roberday il y a trente ans - ce qui ne le rajeunit guère! -, le signataire de ces lignes croit savoir un peu de quoi il parle: la version présentée ici par André lsoir n'en est respectueuse ni de la lettre ni de l'esprit.
Je ne m'étendrai pas sur les ornements que l'interprète s'ingénie à placer généralement avant le temps: ce sont des disputes de spécialistes. Ne parlons pas non plus des articulations gratuites (alors que Roberday indique assez bien ce qu'il veut), ni de la profusion d'ornements caractéristiques du XVIIIe siècle tardif, voire de certaines «lsoiries» enrichissant cette musique bien plus ancienne, par sa date, et par son esprit. En ne respectant pas l'indispensable unité de tactus, Isoir a simplement tué la progression rythmique, l'accélération du texte qui caractérise ces Caprices, ainsi rabotés par un tempo de plus en plus prudent, au fur et à mesure que la difficulté augmente.
La bonne idée de joindre les violes à l'orgue répond bien, elle, à l'esprit de Roberday.

[M'O 72/20]
Date du commentaire20/05/2015
  
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