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| Titre | The Organ of St Giles-in-the-Fields, London | |
| Auteur(s) | Thistlethwaite, Nicholas | |
| Éditeur | Positif Press |
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| Année d'édition | 2008 | |
| ISBN | 0-906894-47-6 | |
| Site de l'éditeur | http://www.positifpress.com | |
| Nombre de pages | 28 | |
| Illustrations | 4 photos C, 4 photos NB | |
| Type d'ouvrage | Brochure | |
| Langue de l'ouvrage | GB | |
| Date de réception au M'O | 12/08/2013 | |
| Table des matières | IIntroduction and Acknowledgements. 4 Chapter 1. Laudian Prelude. 6 Chapter 2. The Church Triumphant. 8 Chapter 3. The Church Rebuilt. 12 Chapter 4. The Victorian Organ and its Aftermath. 18 Chapter 5. The Organ Reconstructed. 22 Footnotes. 27 | |
| Commentaire | Cette monographie, publiée en 2008 pour célébrer l'achèvement de la restauration de l'orgue en 2006-2007, s'inscrit parfaitement dans la série de l'éditeur oxfordien: qualité du graphisme, perfection de la mise en page, photos soignées, comme on en a pris l'habitude dans les publications de Positif Press. J'ai particulièrement apprécié le verso des deux pages de couvertures, affichant de bonnes photos, bien lisibles, des tirants de registres et de leurs étiquettes. Même la mauvaise habitude des éditeurs anglais et américains de placer les notes infrapaginales en fin d'ouvrage et non en bas (ou sur le côté) des pages est ici supportable: les notes des cinq chapitres sont numérotées continument et l'on peut se reporter assez aisément aux pages 27 et 28. Il n'est plus nécessaire de présenter l'auteur. Nicholas Thistlethwaite a signé une soixantaine d'articles, dont quelques-uns dans le BIOS Journal chez le même éditeur, et est principalement connu pour son livre, The Making of the Victorian Organ, paru en 1990 chez Cambridge University Press (dont Google traduit aimablement le titre en La décision de l'organe de Victoria!). L'orgue de St-Giles-in-the-Fields est l'un des plus anciens de la capitale anglaise: on en trouve les premières traces vers 1678, soit une petite vingtaine d'années après la Restauration de 1660, et le nom de Dallam y est attaché en tant qu'accordeur, et plus que probablement constructeur. Il s'agit de George, le petit-fils du célèbre Thomas Dallam. Un autre grand nom de l'histoire de l'orgue anglais lui succède, lors de réparations en 1699: Christian, le neveu de Bernard (Father) Smith. Entre 1730 et 1734, l'église est rasée et remplacée par un nouvel édifice. L'orgue est démonté puis reconstruit et c'est sans doute d'alors que date le buffet actuel. Quelques modifications mineures modifient l'orgue sans vraiment l'altérer (ajout du troisième clavier, expressif, élargissement des claviers, pose d'un petit pédalier sans jeu propre; l'orgue compte alors 21 jeux) au cours des ans jusqu'en 1856, quand Gray & Davison le portent à 32 jeux, dont quatre à la pédale, qui compte maintenant trente notes. Le même facteur poursuit le mouvement et rend l'orgue encore plus «orchestral» en 1884, puis l'instrument reste en l'état jusqu'en 1960 quand, peu avant de fermer leurs ateliers, les mêmes facteurs électrifient l'instrument dont l'harmonie est profondément modifiée... La restauration qui justifie cette publication a été menée à bien par William Drake, sur les conseils de Stephen Bicknell qui, après mûre réflexion proposa de simplement éliminer les apports les plus récents et de revenir à un orgue mécanique (III/P/31) fier de son histoire, et conservant ses différentes strates. Le relevé détaillé de sa composition permet d'y trouver sept jeux du dix-septième siècle, trois jeu du dix-huitième, et les quatorze jeux du Récit et de la Pédale de Gray & Davison. William Drake a reconstitué une demi-douzaine de registres. William Drake qui fonda son atelier de Buckfastleigh, dans le Devon, en 1974 et se fit un nom comme un des meilleurs restaurateurs d'orgues anciens en Angleterre, a quitté ce monde en janvier 2014. La restauration de l'orgue de St-Giles-in-the-Fields sera donc une de ses dernières réalisations, et cette publication prend la valeur imprévue et toute spéciale d'un hommage anthume à ses remarquables travaux. | |
| Date du commentaire | 30/10/2014 | |
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